Depuis une loge privée du Fondo Norte, Borja, un ouvrier de la nouvelle enceinte madrilène, a raconté sur Radio Marca à quoi ressemblait son quotidien sur le chantier pharaonique du Bernabéu.
Borja, originaire d'Albacete, se déclare ouvertement "anti-madridista", mais admet que le Santiago Bernabéu est d’une autre dimension. "Je suis anti-Real, mais le stade est très beau. L’oeuvre est une merveille", confie-t-il, tout en révélant qu'il a un collègue qui "y va avec un autocollant de l'Atlético sur son casque". "Je ne suis pas le seul ici à ne pas être fan du Real Madrid", s’amuse-t-il, avant de nous raconter la vie quotidienne sur le chantier.
"Nous arrivons à 7h30 et travaillons pendant huit heures, jusqu'à 16 heures environ. À 9h30, nous nous arrêtons pour déjeuner, pendant une demi-heure. Puis nous mangeons à 14 heures, pendant une heure. Mon entreprise paie notre déjeuner au bar, là où se réunissent les Ultras. Nous mangeons très bien", dit ce travailleur, qui s'occupe des installations. "Je travaille dans la zone des toilettes et elles sont très bien. On fait des toilettes supplémentaires, même si City ne reviendra pas ici", plaisante-t-il.
C'est la deuxième fois que cet ouvrier travaille au Santiago Bernabéu. "Nous venons d'Albacete, nous avons trouvé du travail ici et nous sommes venus. Je vais travailler tout l'été et je reviendrai à la maison pour la foire d'Albacete. L'entreprise nous a trouvé une maison à Coslada. J'y suis depuis un mois, mais j'y étais déjà allé avant. Nous allons et venons en fonction des phases, c'est comme ça".
🏟️ NUEVO BERNABÉU 👇🏻
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✅ ÚNICOA ras de césped es el estadio más IMPRESIONANTE del 🌍
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— nuevobernabeu (@nuevobernabeu) July 9, 2023
Quant aux travaux, en plus d'assurer que "le stade est spectaculaire", il affirme qu'ils avancent à un très bon rythme, mais qu'il ne sait pas si tout sera complètement terminé à la fin de l'été. "Les travaux sont très avancés, mais je ne sais pas si nous serons prêts pour le début (de la saison). Il y a plus de 800 travailleurs. Moi, par exemple, je suis le numéro mille et quelques. Et les conditions sont très bonnes. À l'intérieur du stade, nous sommes bien, il ne fait pas trop chaud et nous avons beaucoup de fontaines. Le site est très bien entretenu, pour être honnête".
Enfin, il a indiqué que la semaine dernière, Florentino Pérez suivait l'évolution des travaux. "La semaine dernière, Florentino est passé, mais nous n'avons pas pu accéder à sa zone", a-t-il déclaré. "Je suis anti-Madrid, mais le stade est très vraiment beau. Et je suis un professionnel", résume-il avant de s’éclipser pour reprendre le travail.
