Le procès sur l'affaire de la "sextape" de Mathieu Valbuena a début ce mercredi, sans Karim Benzema qui se fait représenter par son avocat.
Depuis ce matin, les personnes se succèdent à la barre et les quatre autres accusés ont déjà été appelés par le juge pour témoigner. Il en ressort que l'un d'eux a reconnu la tentative de chantage (Axel Angot) tandis que les autres nient et assurent même qu'ils voulaient aider Mathieu Valbuena à se débarrasser de la problématique vidéo. D'autres affirment qu'il cherchait simplement à approcher l'ex-international français pour un autre business de coussins de luxe.
Dans l'après-midi, Mathieu Valbuena a été de nouveauté invité par le juge pour notamment aborder plus précisément le rôle de Karim Benzema dans cette histoire. "Si j'ai senti qu'il faisait pression sur moi ? Oui, immédiatement au cours de cette conversation dans la chambre à Clairefontaine, j'ai compris qu'il s'associait à la demande de chantage", a-t-il expliqué, tout en précisant bien que Benzema ne lui a jamais parlé d'argent.
"Mais je ne voulais pas rencontrer celui que Benzema me présentait comme son homme de confiance. J'ai été choqué en sortant de cette conversation avec lui. Choqué qu'il soit insistant à me présenter quelqu'un pour gérer le problème de cette vidéo", a poursuivi Valbuena, qui raconte aussi qu'il n'a rien voulu laissé paraître pour ne mettre en péril personne en Équipe de France.
D'après le récit fait par une journaliste de France Info, une écoute "embarrassante" entre Benzema et Karim Zenati, son ami, a été diffusée dans la salle d'audience. On entend notamment l'attaquant madrilène dire que Valbuena ne les prend pas au sérieux sur un ton "assez peu bienveillant" et "moqueur", rapporte la journaliste sur place. "Non, dans cette conversion avec Benzema on déconne entre potes. C'était une connerie avec le recul mais non, on n'a pas dépassé la ligne rouge", s'est défendu l'ami du Nueve.