Ernesto Valverde, entraîneur de l’Athletic Club qui affrontera demain soir le Real Madrid (18e journée de LaLiga), s’est exprimé en conférence de presse.
Le tirage de Copa contre Valence : "Ils sont finalistes de l'année dernière, nous les avons affrontés à San Mamés et nous savons combien il est difficile de les battre. Ils ont un jeu vif, avec des joueurs importants en attaque. Ils ont une approche différente cette année. Maintenant ils sont derrière en Liga, mais ce n'est pas significatif, ils ont l'avantage de jouer à domicile. Il s'agira d'une répétition de l'année dernière, mais cette fois, il s'agit d'une année à un match. Nous devons aller là-bas pour gagner. Pour atteindre la demi-finale, ce sera difficile pour nous deux. C'est très équilibré."
Une revanche sur l'année dernière : "Nous n'en avons pas parlé, nous n'avons aucun désir de revanche, il y a toujours ce sentiment de seconde chance dont nous allons essayer de profiter, mais rien de particulier à part le match."
Le Real arrive, un match que San Mamés aime bien : "Nous l'attendons avec impatience, plongés dans un moment où tous les matchs prennent une certaine importance. C'est un classique de la Liga, un test pour nous, et c'est toujours un test pour eux aussi. Ils savent que jouer à San Mamés est compliqué, il y a toujours une atmosphère spéciale."
Que pensez-vous d'Ancelotti ? "Beaucoup d'entre nous ont un faible pour Ancelotti, indépendamment des titres, il a un mérite incroyable dans sa façon de gérer l'équipe, cette approche du joueur qui fait que tout le monde le respecte. Le fait qu'après chaque année, il continue à gagner et le fasse avec le sourire... il y a une partie de cela que nous voulons tous atteindre."
Le Real a beaucoup de qualité : "Nous affrontons le meilleur buteur du championnat et l'équipe qui a marqué le plus de buts à l'extérieur, ils ont une très grande qualité devant, ils n'ont pas besoin de beaucoup d’opportunités pour marquer et quand ils pressent, leur niveau de conversion est très élevé."
Mais ils ne se portent pas bien en ce moment : "Dès que Madrid ou Barcelone perd un match ou un match et demi, ils entrent dans une mini-crise et s'ils en perdent un autre d'affilée, la crise prend une dimension colossale. Nous aimerions tous avoir une crise comme celle-là, si nous gagnons la Liga et perdons la Supercoupe, nous pourrions avoir ce genre de problème, ils ont suffisamment d'arguments pour gagner ou la surmonter, comme contre Villarreal. Contrairement au Barça, qui a un style et une manière de jouer caractéristique, ils ne ménagent pas leurs efforts. Quand tu joues bien, c'est là que tu es sur le point de perdre. On ne peut jamais être négligent."
Quelles autres forces voyez-vous en eux ? "Ils ont une qualité extraordinaire et une grande condition physique. Parfois, ils vous dominent et vous devez courir plus qu'eux pour gagner. Ils ont le don de marquer des buts. Il ne faut jamais les laisser pour morts, car ils ont toujours ce dynamisme qui les fait avancer."
A-t-on le temps de récupérer avec un tel calendrier ? "En quatre jours, il y a toujours de la marge, ils viennent de jouer le jeudi. Quand on gagne et qu'on revient, c'est plus facile. Nous sortons tous les deux d'une victoire et cela vous donne un peu plus de confiance."
Quelles sont vos armes contre un tel adversaire ? "Nous avons nos forces, nous sommes une équipe insistante, nous allons tout donner sur le terrain. Nous sommes fiables, nous devons être précis dans les sorties de balles et en défense et être solides, car eux le sont d’un point de vue défensif."