Dans "The Players Tribune", Fede Valverde s'est exprimé sur sa vie de famille, sa carrière et sur son altercation avec Baena en avril dernier.
Les plus beaux jours de sa vie : "En retraçant un peu ma vie... Je dirais qu'il y a eu trois journées parfaites. La première fut quand le Real Madrid est venu me chercher. Le second, c'était le jour de la naissance de mon fils Benicio. Puis le troisième, le jour de la naissance de mon autre fils, Bautista."
L'histoire de sa famille : "Mon père travaillait comme gardien de sécurité dans un casino. Ma mère travaillait dans une boutique de vêtements. Elle vendait aussi des vêtements sur des marchés. J'entends encore le bruit de ses charriots dans les ruelles, un charriot que seul Hulk pouvait pousser à min sens mais elle, elle le faisait toute seule, la pauvre. Qu'il fasse chaud ou froid."
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— Real France (@realfrance_fr) November 9, 2023
Ses premiers contacts avec le Real : "J'étais au Paraguay, je jouais avec les U17. Nous avions un match décisif à jouer contre l'Argentine le lendemain. J'étais dans ma chambre tandis que mes parents étaient dans une autre chambre puis ma mère m'a appelé. "Viens dans notre chambre immédiatement, il y a des gens qui veulent te parler."
J'ai pensé qu'ils étaient en train de me faire une blague mais j'ai couru dans la chambre. Il y avait deux hommes que je n'avais jamais vu de ma vie... Ma mère, elle était en larmes mais elle est très émotive donc je ne savais pas quoi penser.
Puis ils m'ont dit : "Nous sommes du Real Madrid. Nous pensons que tu peux devenir une star du football avec nous. On veut que tes parents déménagent à Madrid". J'ai regardé ma mère, mon représentent et je me disais "non, ils se moquent de moi".
Son altercation avec Baena : "En avril, après un match contre Villarreal, tout s'est écroulé. Tout le monde a lu les gros titres. Tout le monde connaît les deux versions de l'histoire. Je ne veux plus mettre en lumière ces choses horribles. Tout ce que je veux dire, c'est...
Sur un terrain, tu peux me dire de ce que tu veux. Ça ne me dérangera pas. Je suis Uruguayen, Dieu merci. Mais il y a certaines limites à ne pas dépasser. Pas en tant que joueur de football mais en tant qu'être humain.
J'aurais dû réagir ? Peut-être que non. Peut-être que j'aurais dû simplement rentrer à la maison, manger un hamburger, des nuggets et regarder des dessins animés avec mon fils. Mais je suis un être humain et parfois, il faut savoir se défendre. Pour soi-même et sa famille."