L'ancien madrilène Rafael Van der Vaart, qui a récemment signé au Betis Séville, va retrouver la Liga. Le Hollandais a livré une interview pour le média AS.
Avez-vous l’impression qu’il manque des titres à votre carrière, comme la finale de Coupe du Monde perdue contre l’Espagne ?
« Ma génération avec la Hollande n'a pas eu beaucoup de chance. Il m’a manqué un demi-mètre pour arrêter le tir d’Iniesta, et Robben quelques centimètres pour battre Casillas.. Si ce but était entré, nous aurions gagné. »
L’arrêt d’Iker.. un peu de rancune ?
« Pas du tout. Quand nous sommes rentrés à Madrid, Iker m’a montré son talon et a plaisanté : 'Rafa, voilà pourquoi vous n’avez pas gagné'. C’est un grand gardien. »
Comment avez-vous vécu le départ d’Iker Madrid ?
« C’est une honte. Il a remporté de nombreux titres et il se peut qu’on lui ait manqué de respect. Casillas, c’est le Real Madrid, c’est le sang de ce club. J’'espère qu’à Porto il continuera de démontrer qu’il est l’un des meilleurs. »
Quels souvenirs gardez-vous du Real Madrid ?
« Je suis très fier d'avoir été là pendant deux ans, d’avoir joué de nombreux matches et marqué beaucoup de buts. Je suis arrivé à Madrid avec le président Calderon, Mijatovic en tant que directeur sportif, et Schuster comme entraineur. En trois mois ils étaient tous partis. Une folie.
A Madrid, si vous ne gagnez rien, c’est un échec absolu. C’est le club avec le moins de patience au monde. Vous perdez et le monde s’écroule. »
Le club a-t-il manqué de patience avec Modric (son ancien coéquipier à Tottenham, comme Bale) au départ ?
« Luka est le joueur clé de Madrid actuellement. Il ne marque pas beaucoup et ne fait pas beaucoup de passes décisives non plus, mais il ne perd jamais un ballon. »
Et Gareth Bale, peut-il donner plus ?
« Gareth est très rapide et met toujours au moins 15 buts par saison. Ce qui se passe c’est qu’il a coûté 100 millions, alors les gens s’attendent à ce qu’il fasse la même chose que Cristiano Ronaldo, mais c’est impossible. Le Portugais et Messi sont à un autre niveau. C’est comme se comparer avec des Dieux. »