Le journaliste de Marca Javier Amaro a fait son mea culpa à propos de Vinicius. Pour l’avoir beaucoup critiqué par le passé, le présentateur de l’émission A Diaro a publié un édito dans le quotidien ce mercredi pour demander "pardon" à Vinicius.
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"Vinicius, pardon. Je ne suis pas du genre à faire des mèmes ou à me moquer des erreurs des joueurs, mais je peux dire ouvertement et sans rougir que je me suis trompé sur Vinicius. Je pensais qu'il ne remonterait pas la montagne de mèmes qui lui sont tombés dessus et pourtant c'est le cas. Je pensais qu'il serait une carabine de foire pendant toute sa carrière et maintenant, il n'est pas qu’un tireur d'élite mais vrai sniper.
Le Junior, il s'est laissé pousser la barbe, il a vieilli. Ce type a dû résister aux moqueries de presque tout le monde, à la précipitation d'un club auquel il manquait une référence et qui, sans Mbappé, a trouvé le partenaire idéal pour Benzema.
Je suis sûr que vous vous souvenez du moment où Karim, discutant avec Mendy, a affirmé que Vini jouait contre eux. C'était le 28 octobre de l'année dernière. Il y a juste 357 jours. Près d'un an plus tard, cette équipe ne se comprendrait pas sans le Brésilien et les deux sont devenus inséparables sur le terrain. Quelques jours après l'événement, Benzema a posté sur ses réseaux sociaux : "Pendant que les chiens aboient, le neuf passe".
Déjà les chiens, qui doivent être les journalistes, aboient moins. Il faut croire que le 9 est meilleur que jamais et que le 20, qui est Vinicius, a cessé de voir le but aussi petit que la bague de fiançailles d'Icardi avec Wanda et le voit maintenant comme la piscine olympique où Mireia Belmonte nage comme une sirène.
Vinicius a grandi. Enfin. Dimanche, il veut obtenir son doctorat à l'endroit où l'on distingue les bons des meilleurs. Sur une scène imposante et contre l'éternel rival, qui a aussi son enfant barbu, Ansu Fati, qui veut disputer le trône du meilleur jeune joueur de la Liga. Pour le moment, Vinicius a une note élevée et veut être exceptionnel. Le garçon étudie, étudie, étudie. Il ne reste plus qu'à le dire haut et fort : PARDON".