L'ancien joueur du Real Madrid, Gareth Bale, a partagé ses impressions sur les performances du club depuis l'arrivée de Xabi Alonso.
De 2013 à 2022, Gareth Bale a marqué de son empreinte l'histoire du Real Madrid. En 258 rencontres sous la tunique blanche, il a marqué 106 buts et délivré 67 passes décisives. Quintuple vainqueur de la Ligue des Champions (2014, 2016, 2017, 2018 et 2022), l'international gallois aux 111 sélections a fait vivre des moments suspendus dans le temps aux supporters madrilènes. Son but de la tête lors des prolongations face à l'Atlético donne l'avantage à la Maison Blanche et ouvre la voie de la Décima à Lisbonne en 2014.
La même année, il inscrit une réalisation d'anthologie en finale de la Coupe du Roi contre le Barça (2-1) en réalisant une course supersonique, après être sorti des limites du terrain. Marc Bartra s'en souvient encore. Sans oublier son doublé en finale de la Ligue des Champions 2018 face à Liverpool à Kiev, dont un retourné acrobatique somptueux qui offre la 13e Coupe aux grandes oreilles au club merengue (3-1). Interrogé par DAZN, il s'est exprimé sur la récente actualité du Real Madrid.
"Si le Real n'avait pas commis ces deux erreurs au début..."
Tout d'abord, Gareth Bale s'est confié sur sa nouvelle vie : "Le football ne me manque pas. Aujourd’hui, je profite, je ne suis pas vraiment un commentateur, je donne simplement mon opinion. C’est agréable de revenir dans le monde du foot après quelques années d’éloignement. Je prends du plaisir à regarder de grands matchs, comme PSG-Real ou la finale de la Ligue des Champions", assure-t-il.
Il donne alors son avis sur la demi-finale en question : "C’est un score large, mais je pense que si Madrid n’avait pas commis ces deux erreurs au début, le résultat aurait pu être différent. Une fois que tu es mené 2-0 contre une grande équipe, c’est compliqué : tu dois changer de rythme et prendre des risques pour revenir. Si c’était déjà un match difficile à 0-0, à 2-0, ça l’est devenu encore plus. Dans un match éliminatoire, que ce soit 4-0 ou 1-0, si tu perds, tu rentres à la maison. C'était logique d’essayer d’attaquer davantage, mais ça n’a pas fonctionné", remarque-t-il.
D'après le Gallois, le PSG de Luis Enrique est un exemple de réussite collective : "Aujourd’hui, tout dépend davantage des entraîneurs que des stars : c’est devenu plus stratégique, comme les échecs. Le jeu a évolué grâce aux entraîneurs. À mon époque, c’était Pep Guardiola qui avait marqué un tournant, et maintenant c’est Luis Enrique qui pousse encore plus loin les choses. C’est devenu un vrai sport collectif", explique-t-il.
Enfin, il a tenu à relativiser la défaite du Real tout en étant optimiste pour Xabi Alonso : "On ne peut jamais considérer le Real Madrid comme mort. Ils seront toujours à un pas de redevenir une grande équipe. Xabi Alonso, avec un peu de temps, peut transformer le Real en un collectif gagnant. Je suis supporter du Real Madrid et j’espère qu’ils gagneront plus de titres la saison prochaine".
"Xabi est un passionné de football, et à notre époque, il faut être obsédé, respirer ce sport et lui, c’est exactement ça. Ce qu’il a fait à Leverkusen le prouve, et je suis sûr qu’avec du temps, il le montrera aussi à Madrid. Il est là depuis seulement quatre semaines. Il essaiera de faire en sorte que les stars travaillent pour l’équipe tout en exprimant leur talent", conclut-il.
