L'entraineur du Real Madrid s'est présenté en conférence de presse en prévision du déplacement sur le terrain de la Sociedad demain soir.
Match contre la Sociedad : "On va rencontrer une très bonne équipe. Ils ont fait un très bon début de saison, mais pour nous ça ne changera rien. Nous y allons pour faire un bon match et le gagner."
Illarramendi n'a pas triomphé à Madrid. Est-il si difficile de réussir au Real ? "Il y a beaucoup de pression ici, mais Illarra a été bien. Peut-être qu'on attendait plus de lui, mais il est maintenant dans un endroit où il se sent à l'aise, et ça le voit sur le terrain. Quand vous passez de la Sociedad au Real à Madrid, c'est différent. Il n'a pas été mauvais, il aurait pu faire mieux, oui, mais maintenant il est phénoménal parce que c'est un excellent joueur."
Un match important demain : "Oui, c'est un match important. Nous avons fait nul deux fois, ce sont quatre points de perdus et là nous jouons le co-leader chez lui. Mais nous ne changerons rien à que nous voulons faire, même si ce match est plus important qu'un autre."
Kroos et Vallejo : "Nous ne pourrons pas compter sur eux demain. S'ils ne s'entrainent pas la veille du match ils ne peuvent pas être là. Ils ont ressenti une douleur et comme toujours, nous ne prendrons aucun risque. Dans une saison il y a des moments difficiles, comme actuellement avec les blessés. J'espère que ce n'est rien de grave. Ce n'est pas grand chose pour Kroos et Vallejo, alors on ne va pas faire les idiots. Car avec Kovacic, au final, il va être longtemps absent et nous ne voulons pas que ça se reproduise."
Quel onze à l'Anoeta ? "Je ne vais pas vous le dévoiler, mais je sais comment nous allons jouer demain."
Avez-vous peur de ressentir l'absence de Cristiano ? "Il faut se dire que c'est le dernier match sans Cristiano. Nous avons besoin de lui car c'est un joueur important pour tout ce qu'il fait, mais quand il n'est pas là nous avons une équipe pour bien faire les choses. C'est important de pouvoir compter sur les autres joueurs. J'ai confiance en eux pour demain et en ceux qui débuteront le match."
Bale dans l'obligation de faire mieux : "Il va jouer son rôle. Dernièrement les questions tournent toujours autour de Bale, lui chaque jour il se sent mieux. Il a été blessé quatre mois et il mettra au minimum autant de mois à revenir à son niveau. Il faut lui laisser le temps. Il ne faut pas se dire que c'est Bale, car il n'y a pas Benzema et Cristiano... Il y a aussi d'autres joueurs. La différence nous allons la faire avec tout le monde, pas seulement avec lui. Un jour c'est Cristiano, un autre Isco... Je crois en ce que nous faisons en groupe, plus qu'en un seul joueur. "
Bale subit trop de pression ? "Il peut y arriver sous la pression. Le prix vous met dans cette situation, vous ne pouvez rien y faire. On va toujours faire des remarques sur son prix. Moi-même quand je suis arrivé ici j'étais très attendu. Le plus important c'est la motivation du joueur. Pour le reste, vous devez rester calmes, comme je le suis, et nous attendrons la meilleure version de Bale. Je ne me fait pas de souci là-dessus. Il faut être patient. Il est habitué à cela et ça ne lui pèse pas."
Mais à Madrid, il n'y a pas de patience... "Patience de qui ? Toi ou moi ? Ceux de l'extérieur ? Nous ne pouvons pas le contrôler les avis extérieurs. Si Bale met deux buts demain, vous allez dire quoi ? On sera content, j'espère qu'il en mettra deux demain pour changer la dynamique de ce que tout le monde pense de lui."
Le rôle de Ceballos : "Nous verrons, Ceballos va être dans le groupe avec nous et tout le monde aura du temps de jeu. Chacun aura ses opportunités, c'est certain. Et d'ailleurs, jusqu'à maintenant, ça ne s'est pas si mal passé, non ? Dani Ceballos est prêt à jouer, mais les choses prennent du temps et quand il aura l'opportunité de jouer comme titulaire, il le fera bien."
Son équipe peut égaler le record de 72 matchs en marquant : "Nous avons placé la barre très haut... Les records sont fait pour être battus mais ce n'est pas la chose la plus importante. Peut-être que pour d'autres, ça l'est."
