À l'aube de ses 50 ans, l’ancien coach du Real Madrid est revenu sur sa carrière dans Téléfoot.
La finale de la Coupe du monde 1998 : "Tout joueur de haut niveau rêve de vivre des moments comme celui-là contre le Brésil. Aimé Jacquet m'a dit que j'aurais des chances de marquer sur les coups de pied arrêtés car nos adversaires défendaient en zone, pas d’homme à homme, et ils n'étaient pas très grands. C'était vrai : j'ai marqué deux fois. C'était une grande soirée et nous avons eu la chance de pouvoir la vivre avec nos familles."
Son but contre Leverkusen en finale de la LDC : "Je ne sais pas si c'était le meilleur de ma carrière, mais c'était certainement l'une des plus importants. Jusque-là, j'avais tout gagné, et il me manquait la Ligue des champions. Pouvoir marquer dans une finale, c’était bien, mais le faire de cette façon était magique."
Le match contre le Brésil en quart de finale de la Coupe du monde 2006 : Le Brésilien, l'artiste, ce soir-là, c'était Zidane, rappelle Laurent Blanc. Lizarazu ajoute qu'il a donné l'impression de jouer contre des enfants. Zidane répond : "Techniquement, ce match était parfait. Mais je n'étais pas le seul. Nous étions tous très bons."
Le but en Panenka contre Buffon en finale : "Un geste de folie ? Je ne pense pas. Je me suis dit qu'il y avait encore beaucoup de temps derrière. Ce pénalty est arrivé à la septième ou huitième minute. Il m'a fallu quelques secondes pour décider comment j'allais le tirer. J'avais en face de moi un gardien qui me connaissait parfaitement et j'ai dû inventer quelque chose."
L'expulsion avec Materazzi : "Je pense que Lizarazu est le seul qui aurait pu m'arrêter à ce moment-là. On ne peut pas revenir sur le passé. Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait, mais ça fait partie de ma carrière. Il y a toujours des moments difficiles et celui-là en était un."
Titres de la Ligue des champions avec le Real Madrid : "Nous avons travaillé dur, nous avions des joueurs incroyables, et une équipe qui m'a suivi. J'étais responsable de beaucoup de choses, mais j'avais une grande équipe derrière moi. Seul, ça n'aurait pas été possible. J'ai besoin de m'entourer de personnes avec lesquelles je me sens bien. Sinon, ça ne peut pas fonctionner."
Sa carrière n'est pas terminée : "Je pense que j'ai encore des choses à apporter au football. J'ai envie de continuer. C'est ma passion."