Carlo Ancelotti et son équipe vont disputer dimanche la finale de Supercoupe d’Espagne face au Barça. L’entraîneur a encore quelques points à régler avant le grand choc.
Un peu plus de 48 heures avant la finale à Riyad (20h00), l'Italien a le choix entre plusieurs options dans presque tous les secteurs du terrain. Du gardien à l'attaque.
Kepa ou Lunin
Le premier "débat" se pose dans les buts où Kepa, le gardien qui a le plus d'expérience dans les grands matchs, a été choisi pour la demi-finale contre l'Atlético mais n'a pas laissé une très bonne impression. C'est pourquoi Lunin a des options, bien qu'il faille voir si Ancelotti est capable de prendre cette décision, car cela mettrait Kepa dans une mauvaise position et minerait sa confiance. À priori, c’est l’Espagnol qui devrait débuter.
La défense
La défense est le seul secteur dans lequel Ancelotti n'apportera pas de changements, non seulement compte tenu des absences mais aussi du niveau de jeu affiché. Le bon niveau de Carvajal et de Rüdiger, ajouté à l'apport de Nacho et de Mendy, devrait suffire à consolider l'arrière-garde.
😍🔥 La réaction du banc du Real Madrid après l’égalisation de Dani Carvajal ! pic.twitter.com/BVmq6aTKiF
— Real Maroc (@ReaIMaroc) January 10, 2024
Dani Carvajal ne s’est pas entrainé avec le groupe aujourd’hui, par précaution car souffrant d’une légère fatigue musculaire. L’Espagnol sera donc, sauf surprise, titulaire ce dimanche.
Ancienneté ou énergie
Au milieu de terrain, la présence de Tchouaméni et de Valverde semble évidente. En revanche, c'est sur le troisième poste qu'Ancelotti, qui dispose de Modric, Kroos et Camavinga à un bon niveau, a des doutes.
Il est clair que chacun apporte quelque chose de différent à l'équipe et que, selon ce qu'il recherche, son choix se portera sur l'un ou l'autre. D'un côté, l'expérience de Kroos ou de Modric et, de l'autre, l'énergie dont parle tant l'entraîneur avec la capacité de Camavinga à couvrir tout le terrain.
Le méritant Brahim Diaz
Enfin, le doute qui semble le plus compliqué en termes de mérite, se nomme Brahim. L’attaquant, de moins à plus cette saison, gagne du temps de jeu et fait de grosses différences à chaque de ses apparitions. Sauf que lui faire une place dans le onze signifierait de laisser au banc Rodrygo ou Vinicius, chose tout de même assez peu probable.