Après une nouvelle défaite (la 12ème cette saison), le Castilla a pratiquement dit "adieu" à la montée en Segunda, un an après en être descendu. Un échec cuisant pour une équipe qui avait pour objectif une remontée immédiate.
Malgré une plénitude de recrues (Abner, Markkanen, Varela, Odegaard...) le Real Castilla ne devrait pas, sauf miracle, remonter à l'échelon supérieur cette saison. En effet, après sa défaite samedi dernier, les hommes de Zidane n'ont plus leur destin entre leurs mains et sont à 5 points de la dernière place de barragiste à deux journées de la fin du championnat.
Après un début de championnat catastrophique où les Merengue perdent 5 fois en 6 matchs, les espoirs reviendront puisque les coéquipiers de Derik enchaineront 18 matchs matchs sans défaite sur les 19 suivants ! Une série impressionnante ! Suite à cela, les Madrilènes retomberont dans leurs travers avec 8 matchs sans victoires lors des 10 dernières rencontres qui les feront dégringoler à la 7ème place après 3 semaines en tête.
L'échec de Zidane ?
Beaucoup étaient sceptiques lorsqu'il a refusé l'offre bordelaise qui semblait plus intéressante. Une année d'acclimatation sur le banc d'une équipe moins réputée et une sorte d'assurance pour Zidane qui se voyait sûrement remplir les objectifs plus facilement et gagner en crédibilité dans le milieu.
Seulement, à 2 journées du terme, son Castilla est sur le point de stagner en 3ème division pour ce qui ressemble à une véritable contre performance. Alors si l'équipe est différente de celle de l'an passé et a perdu en qualité, la saison semble tout de même avoir été mal gérée. Les résultats en dents de scie démontrent l'instabilité du collectif mais également des choix tactiques très douteux exercés par le technicien français. En effet, en 36 journées, le même 11 de départ n'a été reconduit qu'à quatre reprises. La faute a des problèmes comportementaux, mais aussi et surtout de rendements importants qu'il n'a pas su exploiter. Le manque de rotation dans l'effectif est également pointer du doigt à l'instar du coach de l'équipe première Ancelotti, aux côtés de qui il a pu apprendre l'an passé.
Le peu d'apport des recrues est lui aussi critiqué de l'autre côté des Pyrénées, et pourrait être responsable du manque d'efficacité de ce qui est pourtant la 3ème meilleure attaque du groupe.
Alors, à l'aube d'affronter deux concurrents directs (Guadalajara et Toledo, respectivement 4ème et 5ème), le Castilla croit en ses chances d'inversion de tendance après 4 matchs sans victoires...Et puis comme leurs séries noires s'est toujours arrêté à 4.. On y croit aussi !