Que faire avec Güler ? C’est la question que se pose la direction merengue six mois après l’arrivée du jeune talent à Madrid.
89 minutes de jeu sur la saison, un chiffre extrêmement bas mais qui n'inquiète pas vraiment les dirigeants et le staff du Real, eux qui estiment qu’il s'agit d'un projet d'avenir (il a signé jusqu'en 2029). Le jeune Güler vient d'un championnat très différent et ces petits soucis d'adaptation étaient attendus. Cependant, il y a maintenant un débat en interne sur la marche à suivre avec le joueur.
Depuis son arrivée l’été dernier, Il s'est écoulé suffisamment de temps pour tirer des conclusions. La première, et la plus évidente, est qu'il n'a pas la condition physique nécessaire pour suivre le rythme imposé de matchs tels que le huitième de finale à Leipzig. Le Turc brille au quotidien à Valdebebas, où la plupart des exercices se font avec le ballon et dans de petits espaces, mais la compétition est une autre paire de manches.
"Il voit des passes là où d'autres ne voient même pas l'espace, il a un don", disent ceux qui l'observent au quotidien. En même temps, ils sont aussi d'accord pour dire qu'il doit franchir un cap physiquement, ce qui est logique à son âge. On lui conseille donc d’observer deux autres Madrilènes : Rodrygo et Brahim. Tous deux sont arrivés à Madrid au même âge et ont connu une amélioration physique évidente. Ils ont pris du poids et du muscle sans perdre de vitesse ni d'habileté, ce qui leur a permis de mieux supporter le rythme des matches et la dureté des défenses adverses.
L’option d’un prêt
Reste maintenant à choisir la prochaine étape à suivre avec le Turc : renforcer le travail au gymnase (le plan qu’avait suivi Rodrygo à son arrivée) ou le prêter dans un club il pourra avoir de la continuité, exploiter ses qualités et terminer sa formation (l’exemple de Brahim Diaz).
"Un prêt est sérieusement envisagé", est un commentaire qui a souvent été entendu dans certaines réunions internes, indique le média Relevo. Si cette solution est choisie, il est important qu'Arda Güler ne considère pas ça comme un pas en arrière, mais comme étape de sa progression. De plus, cette voie ne sera choisie que s'il existe une équipe qui convainc vraiment toutes les parties : où il peut avoir du temps de jeu et, en outre, qui a un style de jeu qui s'engage à pratiquer un football attractif et qui offre de la place aux milieux de terrain.
L'autre option consiste à le garder dans l'équipe une année de plus, mais le problème est que le manque de temps de jeu pour un joueur aussi jeune est préjudiciable. Actuellement, il y a beaucoup de joueurs devant lui dans la rotation, il est difficile pour lui d'être titulaire même en Liga et ce manque de rythme pourrait nuire à son développement.
De plus, la saison prochaine, l'arrivée plus que probable de Mbappé, voire celle plus tardive d'Endrick, pourrait encore réduire ses possibilités. Voilà donc pourquoi la possibilité d’un prêt est plus que jamais à l’étude dans les bureaux du Real Madrid.