Vicente Moreno, entraîneur d’Osasuna, a répondu aux questions des journalistes à la veille de recevoir le Real Madrid en Liga.
Avec tous les billets vendus et cet horaire (16h15) pour recevoir Madrid à El Sadar... Le match peut-il avoir plus d'attrait ?
Il ne peut pas être plus excitant. C’est un match de haut niveau sur tous les plans. Pour nos supporters, c'est l'un des matchs marqué dans le calendrier, pour tout ce qu'il implique et toutes ses répercussions. Nous allons en profiter, tout en sachant que ce sera très difficile. Nous parlons de l'une des meilleures équipes du monde, non pas parce que je le dis, mais en raison de ce qu'elle fait chaque année. La difficulté est évidente et nous allons devoir jouer le match tous ensemble. Nous devons jouer ce match comme une famille, tous ensemble. Non seulement sur le terrain, mais aussi dans les tribunes.
Comment se présentent les joueurs ?
Nous avons tous les joueurs disponibles, à l'exception d'Enzo. Je dis toujours que lorsqu'un joueur n'est pas disponible, nous l'oublions et nous pensons à ceux que nous avons. Mais je dis aussi toujours qu'en tant qu'entraîneur, je préfère les avoir tous disponibles. Nous parlons là d'un joueur qui fait la différence. Surtout dans un match comme celui de ce week-end, contre l'équipe la plus rapide, nous perdons le joueur le plus rapide. Lorsqu'un joueur est absent, il y a des opportunités pour les autres de faire un bon match.
Vous êtes les spécialistes du match nul contre le Real, un nul serait-il un bon résultat demain ?
Non. C'est vrai qu'on fait beaucoup de matchs nuls et c'est dommage. C'est vrai aussi que nous perdons très peu. Nous sommes une équipe très compétitive et il n'est pas facile de nous battre. Si nous pouvions remplacer certains de ces matchs nuls par des victoires, le saut qualitatif serait brutal. Nous voulons gagner. Une fois que le match aura commencé, nous verrons ce que nous pouvons faire. Mais avant, il faut toujours avoir l’envie de concourir, de gagner et de prendre les trois points, en sachant qu'il va falloir faire un match parfait. Souvent, même si vous jouez un match parfait contre ce type d'équipes, vous ne les gagnez pas non plus. Après, nous verrons si un point est bon à prendre.
Pour Osasuna, est-ce un bon moment pour recevoir Madrid ?
Je ferais deux différences. D'un point de vue sportif, ce n'est jamais un bon moment pour recevoir Madrid. Ensuite, il y a l'autre partie, ce que cela signifie de jouer contre ce genre d'équipes. Vous pouvez voir l'impact que cela a, l'excitation que tout le monde a, l'atmosphère qu'il y aura demain à El Sadar... Ce n'est pas commun de vivre ça et c'est une chance. C'est le bon moment pour en profiter, si vous gagnez. Mais ce n'est jamais le bon moment parce que, sur le plan sportif, il s'agit toujours d'un rival qui, dans n'importe quel contexte ou scénario, est très compétitif et difficile à battre.
Comment gérez-vous la pression lorsque vous jouez contre le Real Madrid ?
Il faut prendre les choses comme elles sont. Même si nous voulons leur enlever la pression, nous savons ce qu’il en est. Il y a beaucoup de répercussions et beaucoup de gens qui vont suivre le match, mais je pense qu'il faut le prendre naturellement, en étant conscient de la difficulté. Cela doit aussi être une motivation car on n'a pas toujours la chance de jouer contre ces équipes. Nous devons nous concentrer sur ce qui dépend de nous, sur le fait de jouer le mieux possible, de donner le meilleur de nous-mêmes et d'affronter le match comme une famille. Nous devons espérer qu'ils ne seront pas dans un bon jour, même si ce n'est pas facile.
