L'entraîneur du Real Madrid s'est présenté en conférence de presse avant le déplacement de son équipe à Villarreal (samedi, 18h30).
Comment va l'équipe ?
Elle récupère, on a peu de temps pour ça. C'est un aspect à prendre en compte pour demain, évidemment. Nous devrons faire un match intelligent.
Comment va Vinicius ?
Nous lui avons donné un jour de repos supplémentaire, car il était encore très fatigué. Demain, il sera en pleine possession de ses moyens, disponible. Il n'a pas de problème, juste un peu de fatigue.
La convocation d'Asencio avec l'Espagne ?
Nous l'avons fêté. C'est une très bonne nouvelle. Il l'a mérité pour son travail et son sérieux. Il mérite tout ça.
Que pensez-vous du fait que LaLiga ait placé ce match le samedi, sachant que vous avez joué mercredi en Ligue des champions ?
Je ne comprends pas, mais on ne peut rien y faire. Le minimum est de 72 heures. Je ne comprends pas... mais c'est le calendrier que nous avons.
Comprenez-vous pourquoi il y a tant d'agitation autour du pénalty d'Alvarez, ou pensez-vous que c'est exagéré ?
Je ne l'ai pas remarqué. Pour nous, le match est terminé. Nous nous concentrons sur le prochain, qui aura lieu demain. Nous avons une longue période à venir, beaucoup de matchs, et nous voulons bien faire demain.
Comprenez-vous la règle des deux touches de balle ?
Je ne sais pas. Mais c'est la règle et il faut la respecter.
Comment expliquez-vous que Vinicius puisse parfois faire des matchs aussi discrets ?
Vinicius est indiscutable. Il peut faire de meilleurs ou de moins bons matches, mais il est indiscutable. Qu'il lui arrive de ne pas bien jouer ou d’échouer.. je ne le conteste pas. Il a été tellement important pour ce club que je ne peux pas le contester.
Quelle est votre analyse de la saison ?
Malgré les difficultés, nous avons atteint le mois de mars en vie, toutes compétitions confondues. Cela ne s'était pas produit au cours des trois dernières années. La première année, nous avons été éliminés par l'Athletic en janvier, la deuxième année, nous étions loin en championnat... maintenant, pour la première fois, nous sommes en vie dans toutes les compétitions en mars. C'est la première fois.
Comment vous sentez-vous ?
La saison a été stressante, mais c'est à cause du calendrier. Depuis janvier, nous n'avons pas arrêté un instant, nous jouons tous les trois jours... demain, ce sera peut-être le 21e ou le 22e match. C'est trop. Même pour moi, qui ne joue pas. Parce que se préparer pour un match tous les trois jours... les joueurs n'ont pas le temps de récupérer. Mais que peut-on faire ? La seule chose possible est de s’arrêter, mais ce n'est pas possible.
Pourquoi un calendrier si chargé, à votre avis ?
La priorité, c'est tout simplement l'argent, les droits télévisés... pas le rétablissement des joueurs. C'est ce que je pense.
Que pensez-vous des propos de Courtois ?
C'est son opinion, demandez-lui.
Il a dit qu’il avait décidé de retirer le cinquième penalty à Endrick, mais n’est-il pas entré pour tirer ?
Non. Il est entré parce que Vinicius était fatigué et que je voulais un joueur frais.
La préparation pour affronter Villarreal
Demain, nous devrons faire un effort extraordinaire. Nous ne pouvons pas avoir l'énergie et la fraîcheur nécessaires, parce que nous n'avons pas assez de temps pour cela. Mais nous devons montrer une bonne attitude, jouer un match intelligent... sans tomber dans le jeu de va-et-vient. Il y a plusieurs façons de gagner, en défendant bien, par exemple. Ce à quoi je pense dans la préparation, c'est à faire un match intelligent.
L'équipe est-elle fatiguée sur le plan mental ?
Il est évident qu'il faut motiver l'équipe davantage pour le match de demain que pour un match de Ligue des champions. Dans un match à élimination directe, la motivation vient toute seule.