Eduardo Coudet, entraîneur du Deportivo Alavés, est passé en conférence de presse avant de recevoir le Real Madrid à Vitoria (dimanche, 21h00).
Comment voyez-vous le Real Madrid, qui compte de nombreux absents ?
Les absences n'ont pas d'importance, ils ont un effectif composé de joueurs qui font partie de ce club et s'ils sont là, c'est parce qu'ils sont très bons. Évidemment, l'approche dépend de l'adversaire et des joueurs qui seront sur le terrain. Et en fonction des joueurs qui joueront, nous adapterons notre stratégie pour le match.
Xabi Alonso joue son poste et qu'un mauvais résultat pourrait le condamner.
Je suis venu à cette conférence de presse en sachant qu'on me poserait plus de questions sur l'adversaire que sur Alavés. Et aussi sur des sujets qui ne concernent pas le sport. Ce n'est pas à moi de donner mon avis sur ce sujet, mais le Real Madrid est un adversaire de haut niveau qui a un entraîneur qui, s'il est arrivé à ce poste, c'est pour une bonne raison. Je n'ai pas l'habitude d'utiliser les réseaux et autres, et quand il y a du bruit, je préfère ne pas donner mon avis. Je comprends que vous posiez des questions parce que c'est votre travail, mais je préfère ne pas trop m'étendre sur le sujet.
Vous sentez-vous solidaire avec lui ?
Je répète que ce n'est pas un sujet qui me concerne directement, mais il est clair qu'il est le premier à savoir ce qui se passe quand on est dans un club aussi exigeant.
Disposez-vous de tous vos effectifs ?
Eh bien, il y a le cas de Facundo Garcés, suspendu par la FIFA, mais les autres sont tous disponibles pour le moment. Carles Aleñá a été malade pendant quelques jours, mais il est désormais rétabli. Il s'entraîne avec le groupe depuis deux jours.
Allez-vous opter pour un schéma à un ou deux attaquants ?
Ce sont les joueurs qui déterminent le système. Beaucoup de choses dépendent de l'adversaire, l'important est de comprendre l'idée. Nous sommes une équipe qui progresse et qui s'adapte à différentes façons de jouer.
Quel match attendez-vous contre le Real ?
Ce sera très compliqué car ils ont beaucoup de ressources. Mais nous allons essayer de conserver notre style, nous allons essayer de prendre l'initiative face au Real Madrid.
Ils arrivent avec beaucoup d'absents, surtout sur les côtés. Comptez-vous attaquer sur les ailes pour leur faire mal ?
Vous comprendrez bien que je ne suis pas venu à la conférence de presse pour donner des indices à l'adversaire sur ce que nous préparons. Nous promettons de l'effort, de l'intensité, de la pression pour récupérer le ballon, et ensuite nous verrons si nous parvenons à combiner et à concrétiser les occasions que nous créons.
14 des 18 points récoltés cette saison l'ont été à Vitoria. Peut-on parler de forteresse ?
C’est vrai que nous nous sentons plus à l'aise lorsque nous jouons à domicile. Il est très important d'avoir un bon nombre de points à domicile, c'est là que nous devons être forts et nous y parvenons.
Considérez-vous qu'il s'agit d'un jour spécial ?
J'aime jouer ces matchs, affronter les meilleurs. Et je ne m'attarde pas sur leur dynamique. Ni sur leurs absences. Tous les joueurs du Real Madrid sont très bons et, pour les battre, nous devrons réaliser une excellente performance.
La semaine est chargée avec Séville en Copa et un déplacement à Osasuna.
Je ne me concentre que sur l'objectif le plus proche. Nous ne pouvons pas nous écarter de l'immédiat, surtout quand il faut donner le meilleur de soi-même pour avoir des chances. Nous venons de bien jouer, de gagner un derby, et nous sommes confiants pour continuer sur cette lancée.
Lundi dernier, vous avez fêté votre première année en tant qu'entraîneur d'Alavés. Quel bilan tirez-vous de cette année ?
Je me sens très à l'aise dans cette ville et dans ce club. Mon équipe aussi. Je pense que nous travaillons très bien et que nous avons un groupe de garçons qui font des efforts et donnent tout. Je sens le soutien des propriétaires, du directeur sportif et de toutes les personnes qui nous aident au quotidien. Je pense que nous atteignons nos objectifs et que le bilan est vraiment bon.
