Luka Modric s'est livré à l'occasion d'un entretien avec le quotidien croate Sportske Novosti.
Zidane : « La première année d’Ancelotti a été géniale, et avec Zidane aussi. Maintenant c’est différent, il a ses propres idées et sa façon de les mettre en œuvre. Ce n’est que le début, mais il a expliqué clairement qu’il souhaitait des lignes compactes, que nous soyons près de l’adversaire et que l’on presse devant quand on perd le ballon pour le récupérer rapidement. »
Plus de Zidane : « Son charisme est très important pour nous. C’est l’un des plus grands de l’histoire. Quand il parle, tout le monde veut absorber ce qu'il dit. Il a tout été comme un joueur, a une grande expérience et il est très convaincant quand il nous parle. Zidane est très concis, il va droit au but et ne se perd pas dans des propos inutiles. »
Le vestiaire : « En tant qu'équipe, nous sommes motivés et compacts. Nous sommes désireux d'obtenir des victoires et des trophées, mais quand vous ne jouez pas à votre niveau, c’est compliqué. L'ambiance contre le Deportivo était très bonne et cette joie s’est remarquée. »
Champions League : « Il y a trois grands favoris, le Bayern, Barcelone et nous. Et ensuite le PSG ou City. Nous devrons être à un haut niveau pour passer contre la Roma. Si nous jouons bien, nous avons de réelles chances de passer. »
Benitez : « Nous n’obtenions pas de bons résultats par rapport à ce qui est attendu à Madrid. Ce qui est arrivé était inévitable dans un club comme celui là. Chacun a sa propre opinion. Je pense que nous n’étions pas prêt physiquement. Depuis la pré-saison déjà, parce que nous avons beaucoup voyagé et nous n’avons pas eu le temps de nous entrainer. C’est un problème parce que vous ne pouvez pas rattraper ça ensuite. J’avais une relation de respect professionnel mutuel dès le premier jour avec Benitez. Je lui souhaite bonne chance pour l’avenir. »
Le 0-4 du Clasico : « J’avais vraiment honte après la défaite. C’est toujours très difficile de vivre le jour qui suit un match comme le Clasico, mais il faut se relever et aller de l’avant. »
Il n'a jamais gagné la Liga : « C’est frustrant, nous étions proche dans la bataille mais nous avons loupé des opportunités, et ça a aidé Barcelone et l’Atletico. Nous devons nous concentrer sur nous, ne pas regarder l’autre. Ce championnat est long et nous avons notre propre chemin à suivre. »
Blessure : « Maintenant, je me sens bien. J'ai eu des hausses et des baisses de forme mais ma musculature va bien. Je n’ai pas de craintes, depuis un moment déjà je suis un plan spécial. Un programme d'étirements et de stabilisation, une semaine par mois. Je travaille avec les kinés et j’effectue ensuite un travail spécifique. »
A-t-il de l’autorité dans le vestiaire ? « Je n’aime pas parler comme ça de moi. J’ai une très bonne relation avec tout le monde, dans le respect du groupe et du club. Et des médias aussi. Je savais que le Real Madrid était un grand club, attractif.. Mais c’est le double de ce que j'imaginais. Il y a une énorme pression quotidienne. »
Madrid : "Ma famille et moi sommes très bien à Madrid. Je suis heureux dans ce club et j'aimerais prendre ma retraite ici."
Dans le onze FIFA de l’année : « Je suis fier, je m’en souviendrai toujours. Je suis honoré en tant que footballeur de faire partie de ce groupe, d’être aux côtés des grands qui écrivent l'histoire du football. J’ai été très ému quand on m’a remis la récompense. Mes parents, mes coéquipiers, mes amis, tous m’ont écrit. Je suis très reconnaissant envers le Président de la République (ndlr: de Croatie) pour sa lettre de félicitations. »
Xavi : « Il est génial, c’est quelqu’un de très correct. Nous nous sommes affrontés de nombreuses fois et je pense que je suis un privilégié de l'avoir eu comme adversaire. »
Travail sans relâche : « J’ai rêvé de tout ça depuis que je suis gamin. J’ai toujours eu l'ambition d'atteindre les sommets, j'ai travaillé dur et renoncé à des choses de la vie pour pouvoir avancer et atteindre mes objectifs. Je ne me relâche pas, je me bats pour de nouveaux succès. Il y'a toujours des choses à prouver, c’est notre vie quotidienne, notre carrière. »