Raúl Gonzalez Blanco, l'ancien capitaine du Real Madrid, s'est exprimé depuis New York dans l'émission espagnole "El Larguero". Le mythique avant-centre madrilène a notamment expliqué son rôle d'ambassadeur de la Liga aux Etats-Unis.
Son futur : "Je n'écarte aucun poste dans le football, pas même celui de président. Le fait d'avoir eu une belle carrière en tant que joueur ne vous assure pas d'être un bon entraîneur, donc je dois me préparer."
Real Madrid : "Avec le changement d'entraîneur, l'équipe est plus heureuse et joue un bon football. Le Real Madrid a encore beaucoup de fans, et quand l'entraîneur change, c'est parce que les choses ne se passent pas bien. Avec Zidane, l'équipe va avoir plus d'options pour faire avancer les choses en Liga ou en Ligue des Champions. Le Real Madrid m'a toujours ouvert les portes, et je m'entends bien avec le président. Celui qui a eu l'idée de poursuivre à New York, c'est moi. Je reviendrai au Real, mais au moment propice."
Zidane : "Il avait été dans ce groupe, avec Ancelotti déjà. Je le connais, et il a une grande opportunité de soulever l'âme de l'équipe. Lors des deux derniers matchs, j'ai vu les joueurs plus heureux que ces derniers mois."
Représentant du football espagnol aux Etats-Unis : "Je suis responsable d'un groupe de travail, et je suis très fier de faire partie de la famille Liga. Les Etats-Unis peuvent donner beaucoup de valeur à la marque "Liga" et nous avons beaucoup de choses à apporter à un pays qui joue de plus en plus au football."
Entraîneur : "Pour le moment, je ne me vois pas revêtir le costume d'entraîneur. La Liga me donne l'opportunité de connaître le football du côté des affaires, du business, et cela va m'enrichir pour le futur pour continuer à être lié au monde du football."
Options sur un banc : "Ma première option sera toujours le Real Madrid. Mais pour l'instant, je travaille pour la Liga."
Sélection : "J'ai passé beaucoup de temps avec Luis Aragones, je pense qu'il a été l'un des meilleurs entraîneurs. J'ai pensé que pouvais être dans la liste de Luis [en 2008], mais j'ai respecté sa décision. Les premiers mois que j'ai passé loin de la sélection ont été durs, je me suis senti un peu seul."