Le Real est depuis plusieurs saison un club exemplaire sur le plan du fair-play financier. Un récent rapport du CIES est d'ailleurs venu le confirmer.
Pour être dans les clous du fair-play financier, les clubs doivent, pour faire simple, ne pas dépenser plus d'argent qu'ils n'en génèrent. Un exercice dans lequel excelle le Real Madrid. Le CIES (Observatoire international du football) montre d'ailleurs que sur les deux dernières fenêtres de mercato, la Casa Blanca a conclu un bénéfice net de 47M€.
Les départs de joueurs comme Danilo, Morata ou encore Mariano ont permis de belles rentrées d'argent quand d'un autre côté Madrid en dépensait peu pour recruter. Aucune arrivée en janvier et 'seulement' 92M€ investis sur Vinicius, Theo et Ceballos. Les Madrilènes ont en effet grandement profité de leur centre de formation pour se renforcer avec des joueurs comme Hakimi, Marcos Llorente ou Mayoral qui n'ont rien coûté. Peu de dépenses donc, et des rentrées d'argents conséquentes. Sans compter les primes obtenues lors de l'année 2017 historique en terme de titres pour Madrid, ou encore les bénéfices liés au stade, droits TV ou ventes de maillots.
La balance est donc largement positive pour Madrid, qui n'a aucun soucis à se faire quant au respect du fair-play financier. A l'opposé de ce modèle économique stable et bénéficiaire, des clubs comme le PSG, qui a énormément dépensé l'été dernier, le Manchester City de Guardiola, et même le FC Barcelone qui ont eux aussi beaucoup investi ces derniers temps.
Evidemment, être dans les clous du fair-play financier n'assure pas d'être performant sur le terrain par la suite. Les trois club sus cités sont certes surveillés par l'UEFA, mais enchainent les bons résultats, ce qui n'est pas le cas du Real. Il y a d'ailleurs fort à parier que Florentino Perez va dépenser plus cet été que les précédents, mais il pourra le faire sereinement compte tenu des fonds dont il dispose en caisse désormais.