C’est une nuit cauchemardesque qu’a vécu le Real hier. Menés par 3 buts à la mi-temps, et incapables de remonter au score ensuite, les Madrilènes ont montré leur pire visage.
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On a rarement vu le Real avoir autant la tête sous l’eau. Sauf que cette déroute est loin d’être anodine. En 5 points, listés par AS aujourd'hui, voici une ébauche d'explication de lourde défaite subie par les hommes de Lopetegui.
Un manque d’intensité
Le Real a abordé son match face à Séville avec une attitude littéralement ‘kamikaze’. La défaite plus tôt dans la soirée du Barça face à Leganés, n’a, semble-t-il, pas beaucoup stimulé la Casa Blanca. Envahis de toute part et pris de court par une grande équipe de Séville, les Merengue ont encaissé trois buts lors de la première période. Après la pause, le Real a essayé de réagir, mais remonter au score était devenu quasiment impossible. "Nous avons leur avons offert 45 minutes", a d'ailleurs reconnu Casemiro après le match.
Sans pressing et sans défense
Le pressing, pourtant l'une des qualités constatées du Real de Lopetegui, a été quasi-inexistant au Sanchez Pizjuan. L’équipe était dépassé dans chaque zone du terrain et a pris le bouillon, en particulier sur le flanc gauche de Marcelo, où Jesus Navas s'est amusé face au Brésilien. Trois buts pour les locaux, et le score aurait pu être bien plus lourd.
Marcelo catastrophique, puis blessé
On dit très souvent que Marcelo donne plus qu’il ne prend, mais durant ce mois et demi de compétition, le second point prime beaucoup trop sur le premier. Au Sanchez Pizjuan hier, le Brésilien a fait un peu le tour, en étant coupable sur les 3 buts sévillans. Outre ses erreurs dans le jeu, sa nonchalance a de nouveau joué des tours au défenseur, lui qui rechignait à revenir défendre sur ses propres pertes de balle. Cerise sur le gâteau, il sort blessé malgré avoir été mis au repos contre l’Espanyol.
Un Benzema invisible
S’il y a une chose pire que l’échec, c’est de ne rien avoir tenté. Et c’est malheureusement ce qui illustre la situation de Benzema. Contre Bilbao, la Roma, l’Espanyol ou encore Séville, le Français n’a ni marqué, ni même cadré un tir. À San Mamés, le Français a été transparent, et Lopetegui a pourtant souhaité le titulariser par la suite. Et pourtant... KB9 avait signé un très bon début de saison.
Pablo Machín, le récidiviste
La saison dernière, Machín avait déjà réussi à battre le Real de Zidane avec Gérone. Onze mois plus tard, le technicien espagnol a réédité cet exploit, avec Séville cette fois. Son système de jeu avec trois centraux derrière a totalement asphyxié le Real, qui auraient pourtant pu chercher à exploiter les espaces sur les ailes. Incapables de prendre le jeu à leur compte, les Madrilènes n’ont fait que subir. À la pause, il était déjà trop tard.