L’ancien joueur du Real Madrid, Fernando Morientes, qui a assisté à la cérémonie de présentation des nouveaux ambassadeurs de la Liga, est revenu sur l’actualité madrilène, le Clasico et la sélection espagnole.
Le Real et le Barça : "Je ne pensais pas qu’ils allaient commencer si mal. Ils sont en tête… C’est un championnat très compétitif et au final, ces moments-là peuvent arriver. Pour les grandes équipes, la bonne nouvelle est que cela se passe toujours au début et non à la fin de la compétition. Le Real a connu des saisons où le Barça s’était envolé en tête du classement avec 6, 8 et 10 points d’avance, ce qui représente toujours un écart confortable. Cette fois-ci, les deux n’ont pas commencé de la meilleure des manières. Je ne pense pas que cela les préoccupe, mais les gens sont immédiatement nerveux et réclament des résultats le lendemain. Mais au final, je crois qu’il s’agit de travailler pour faire un bon retour."
Lopetegui : "Son poste est-il en danger si l’équipe ne marque pas contre Levante ? Eh bien, c’est une option. Et s’ils inscrivent quatre buts ? Ceci est une autre possibilité. Nous ne pouvons pas savoir avant que ça n’arrive. Je pense qu’ils peuvent marquer. Douter de leur capacité à marquer est excessif vu les grandes individualités et les joueurs qu’ils ont en attaque, c’est quelque chose de passager. Cela nous est arrivé à tous, dans toutes les équipes où nous avons joué. Il y a toujours un moment où le ballon refusait de rentrer, tout ce qu’il vous reste à faire est de fermer les yeux et essayer de passer inaperçu pour ensuite changer la situation."
Le Clasico : "C’est intéressant. Les deux équipes n’ont pas démarré de la meilleure des manières et ça sera très important parce que dans le football actuel, en plus de la qualité, l’état d’esprit des joueurs est important. C’est indispensable. Battre le plus grand rival, autant pour le Barça que pour le Real, c’est un fait très positif. Si nous ajoutons à cela le fait que les deux équipes n’ont pas très bien entamé leur saison, la meilleure façon de remédier à cela est de vaincre le rival."
La Roja : "La défaite ? Je ne suis pas content. Mais évidemment, c’est bien de voir qu’il n’y a pas de football total, ni d’équipes ou sélections qui gagnent ou perdent tout. Le football, comme je l’ai dit précédemment, ce sont des états de forme et des états d’esprit. L’équipe nationale a démontré que c’était une équipe studieuse et sobre, mais il est vrai que l’année dernière, elle a subi un changement de génération, il y a une adaptation, les premiers matchs ont été particulièrement brillants, et cette première mi-temps face à l’Angleterre nous a mise à terre. En seconde période, nous avons revu l’Espagne que nous souhaitons tous voir. Il est encore très tôt pour juger ce qui se fait et nous devons également donner du temps à cette nouvelle génération de s’installer. Nous parlons de l’équipe nationale espagnole qui nous procuré beaucoup de joies."