À l'approche de son arrivée dans la capitale espagnole où son aventure madrilène débutera, Rodrygo Goes (18 ans) a accordé un long entretien au quotidien MARCA. Partie 1.
Journaliste : Tu pourrais nous dire comment est Rodrygo,
en tant que joueur et personne ?
Rodrygo : Rodrygo est un jeune garçon, très heureux et avec l'envie
de gagner dans la vie. Je regardais ce que faisait le Real Madrid
et je rêvais de porter ce maillot."
Les gens qui te connaissent bien disent que tu es un
jeune avec une tête pleine.
Il faut toujours l'être. Dans la vie, il faut toujours être
concentré et bien réfléchir à ce qu'il faut faire et ne pas faire.
J'essaye d'être conscient de ce que je fais à chaque instant. Je
suis encore à Santos et j'essaye de rester concentré, d'avoir la
tête en place en pensant à l'équipe. Ce sera la même chose avec le
Real Madrid, que personne ne pense le contraire.
Ils parlent de Rodrygo comme le professionnel parfait,
qui vit pour le football.
J'ai une grande force pour le travail. J'ai toujours été comme ça.
Toute ma vie a été consacrée au football.
Mais tu as 18 ans et aussi le droit de t'amuser et te
divertir comme un garçon de ton âge, non ?
Oui, oui, bien sûr que oui, mais je sais toute la responsabilité
qui repose sur moi, ce qui se passe autour de moi et cela n'importe
pas que j'ai 18 ans. Je suis joueur de football. J'ai une
responsabilité et je dois être comme ça.
Il aime jouer comment Rodrygo ?
J'aime jouer sur les côtés. J'aime aussi jouer dans l'axe, selon ce
que l'entraîneur préfère. Le plus important est de jouer mais je
suis plutôt un joueur de côté.
Même gardien si nécessaire, non ?
Pas vraiment en vérité [rires]. Mon rôle est de jouer devant,
proche du but adverse, d'apporter le danger en essayant de marquer
des buts.
Quelle sensation as-tu eue lorsque tu étais à Santiago
Bernabeu ?
J'étais enchanté, heureux. Le Santiago Bernabeu est très beau. J'ai
découvert un stade que je ne voyais qu'à la télévision et dans
lequel je souhaitais jouer un jour. À la Playsation, je jouais
toujours au Bernabeu. C'était comme réaliser un rêve.
Tu as foulé la pelouse ? Tu as regardé en haut, vers les
tribunes ?
C'est très haut et très beau. J'imaginais tout le stade scandant
mon nom et célébrant mes buts.
Tu as pu parler avec quelques futurs coéquipiers
?
Pas beaucoup parce que je suis venu découvrir le club et passer
quelques examens médicaux. J'ai discuté avec Vinicius que je
connais d'ici, du Brésil, avec Marcelo et les Brésiliens. Tout
était comme un rêve.
Tu es de la même génération que Vinicius mais vous êtes
très différents, non ?
En tant que joueur, on partage certaines caractéristiques. Nous
sommes similaires, nous sommes tous les deux rapides, véloces. On
aime dribbler et marquer des buts. En tant que personne ? Je n'aime
pas parler des autres, il ne faut pas le faire. Je m'entends très
bien avec lui.
Vinicius procure de la joie...
Il est très joyeux. Il a toujours le sourire, il est toujours prêt
à faire une blague. J'en ai profité à ses côtés avec la sélection
et je vais beaucoup apprécier d'être avec lui au Real Madrid. Il
amène de la joie avec lui et génère un très bon climat autour de
lui.
Tu imagines un Real avec Vinicius sur un côté et Rodrygo
de l'autre ?
C'est clair que j'y ai pensé. C'est possible. J'espère que ce sera
comme ça et que les supporters pourront profiter de notre
football.
Comment tu imagines ton premier but avec le Real
?
Avec une passe de Vinicius.
Tu as vu ses larmes lors de sa blessure contre l'Ajax
?
Je l'ai vécue comme ma propre blessure. Nous sommes amis, nous
parlons beaucoup et ça s'est très mal passé.