Le milieu de terrain du Real Madrid, Toni Kroos, a accordé des interviews à une agence d'information allemande et Eurosport. Extraits.
Reprise des championnats : "Tout le monde ici a l'impression que si les Allemands ne peuvent pas reprendre leur championnat, alors personne ne le pourra. Les Allemands avaient le nombre le plus faible de cas de coronavirus et de décès. S'ils ne peuvent pas terminer la Bundesliga, qui le fera ? Nous allons tous suivre ce qui va se passer en Allemagne."
Le confinement : "Nous nous sommes longtemps entraînés à la maison avec des programmes personnalisés. C'était un peu comme de longues vacances, comme en été, en sachant que tout reprendrait un jour."
Entrainements : "Nous sommes partis pour une pré-saison de quatre ou cinq semaines. Le processus est le même qu'en Allemagne."
Sous contrat jusqu'en 2023 : "Trois ans de football, c'est long, trois ans avec le Real Madrid c'est encore plus long (rires). Je veux vraiment passer ces trois années au Real. Ce sera alors le bon moment, à 33 ans, de se demander: quelle est la situation physique, quelle est la motivation ? Est-ce que je veux continuer ? Alors on verra."
L'après Real Madrid : "Une chose que vous ne lirez jamais sur moi : Kroos va en Chine pour deux ans ou des histoires comme ça. Vous pouvez oublier cela. Je ne peux pas imaginer que ce soit une option pour moi d'aller ailleurs. Si nous nous réunissons (ndlr : avec les dirigeants du Real) et qu'ils me disent : 'D'accord pour une autre saison ici, parce que tu es encore assez bon et que tu as toujours l'envie', je l'envisagerai. Mais pour ce qui est d'un autre changement, en Angleterre par exemple, où ça joue très physique, je ne peux pas imaginer ça à 33 ans."
Sur le banc face à City : "C'était le premier grand match en près de six ans où je n'étais pas dans le onze de départ. Bien sûr que j'étais déçu. Ce serait mauvais si ce n'était pas le cas. Ça me dérangeait, mais j'ai dû l'accepter."