Devenu le joueur allemand le plus capé de l’histoire du Real Madrid cette semaine, Toni Kroos a accordé une interview à Real Madrid TV, durant laquelle il est revenu sur quelques moments de sa vie de madridista.
Le record : "C'est quelque chose de spécial. Juste en regardant les joueurs allemands qui ont joué ici, on se rend compte qu'il n'y a que des grands noms : Netzer, Schuster ou Stielike."
Finir sa carrière au Real : "J'ai dépassé Stielike, qui est une légende du club, et je suis très heureux. C'est une statistique spéciale et je suis content d'arriver à ce total. Mon idée, et je l'ai toujours dit, est de prendre ma retraite ici, c'est ce que je vais essayer de faire."
Ses débuts : "Ça avait été spécial. Je suis arrivé après avoir été sacré champion du monde à l'été 2014. Premier match et premier titre [ndlr : la Supercoupe d'Europe], deux choses en même temps. Ce n'est pas normal. Commencer d'une telle manière dans un club comme le Real Madrid, c'est important. J'étais très heureux de ce premier titre et d'avoir la sensation que tout allait bien. Le président m'a dit qu'il avait la sensation que ce n'était pas mon premier match ici. Pour mes débuts, je me suis senti très à l'aise".
Ses passes décisives : "J'aime que mes coéquipiers me donnent le ballon car cela signifie qu'ils ont confiance en ce que je fais. Si on a la confiance de ses coéquipiers, c'est plus facile. J’essaie de donner mon maximum à chaque match et je n'aime pas que l'une de mes passes n'arrive pas au coéquipier. J’essaie d'être proche de la perfection dans ce domaine, même si on n'est jamais parfait. Je m'entraîne pour ça et c'est comme ça depuis de nombreuses années."
Sa célébration avec le public lors de la Duodécima : "Une finale de Ligue des Champions est toujours spéciale, je voulais exprimer ma joie et mon bonheur. C'est vrai qu'on ne me voit pas souvent comme ça, ça a été comme une passe au public qui nous aide toujours dans de tels matchs. Je pense toujours à vivre le moment. Je sais que nous avons écrit l'histoire et je n’analyserais qu’à la fin de ma carrière, mais pour le moment j'en veux plus. Cette année également nous avons la possibilité de gagner la Ligue des Champions et je suis focalisé dessus, mais tout en sachant que nous avons déjà fait de grandes choses".
La célébration où Ramos lui lave les chaussures : "C'est une image que j'aime. Les gens savent que Sergio et moi, nous nous connectons facilement sur les corners ou les coups de pied arrêtés. C'est ce que l'on retrouve dans la célébration. Il sait qu'il ne peut pas tout faire seul et qu'il a besoin que quelqu'un lui dépose le ballon. L'image symbolise ses remerciements, car dans le football, on ne peut pas marquer tout seul ni gagner tout seul. C'est toujours une connexion entre les joueurs".