Fabio Cannavaro, après plusieurs années passés à entraîner loin d’ici, et de retour en Europe.
Fabio Cannavaro revient, et cette fois pour rester. L'ancien joueur du Real Madrid a commencé sa carrière d'entraîneur en 2013, mais a toujours travaillé loin de l'Italie : Al-Ahli, Guangzhou, Al-Nassr, Tianjin Quanjian et aussi une expérience en tant que sélectionneur intérimaire de la Chine. En 2017, il était retourné à Guangzhou, où il a remporté un championnat et une Supercoupe de Chine, mais il a maintenant fermé ce chapitre pour de bon.
L'ancien défenseur a rencontré plusieurs journalistes dans sa ville, Naples, expliquant que sa décision ne dépendait pas de la grave crise économique d'Evergrande, la société qui possède son désormais ex-club : "Je ne suis pas parti pour des raisons économiques, mon club a toujours payé les salaires", a-t-il affirmé, "la vérité est que je ne pouvais plus supporter les restrictions de la pandémie et je voulais rentrer chez moi, dans ma ville. Le temps est venu de penser à ma famille, et j'ai donc renoncé à 15 mois de salaire. La situation était déjà trop compliquée : "Chaque fois que vous entrez dans une "bulle", vous ne pouvez pas en sortir pendant 30 jours et, au final, vous ne pouviez pas voir votre famille pendant 10 ou 11 mois. C'était une expérience fantastique, mais maintenant il est temps de rentrer".
Le Ballon d'Or 2006 n'envisage cependant pas de prendre une année sabbatique, et envisage désormais d’entraîner en Europe : "Je veux être entraîneur, j'aime ça et j'ai montré que je savais le faire. Nous verrons quelles portes s'ouvriront pour moi. En Italie, Mancini fait un travail extraordinaire et Naples marche sur l’eau avec Spalletti, que j'aime beaucoup. Mais je suis prêt, je valoriserais n'importe quel projet. J'accepterais aussi un poste en Serie B".
Enfin, l’Italien considère Jorginho comme le favori dans la course au Ballon d'Or cette année … "pour les résultats, il le mérite, seul Messi peut le lui enlever", et a aussi évoqué le grand moment de Victor Osimhen, l'attaquant de Naples : "Un moyen de l'arrêter ? Il n'aurait pas touché une balle avec moi (rires). Il est génial, il fait la différence avec Insigne".