La dernière semaine de Vinicius Junior a été remarquable, à l'image de son début de saison avec le Real Madrid. En Espagne, on ne parle quasiment que de lui...
Auteur d'un doublé en milieu de semaine dernière contre le Shakhtar lors du festival des Merengues (0-5) avec en prime un somptueux but et d'une prestation très remarquée lors du Clasico, demandez plutôt à Mingueza et aux supporters du Barça, Vinicius Junior occupe l'espace médiatique dans les rédactions espagnoles. Le Brésilien est au centre des débats et discussions mais surtout, il a remporté son duel de "crack" face à Ansu Fati.
"Vinicius a acquis un statut difficile à obtenir dans le football professionnel. On l'appelle le pouvoir de l'intimidation et il consiste à créer la panique chez l'adversaire avec et sans ballon, en intervenant et sans intervenir. Être impactant par sa simple présence. Au Camp Nou, il ne se passait rien jusqu'à ce qu'il apparaisse et l'effet a été immédiat sur toute la défense du Barça. Mingueza était en panique rien qu'à l'idée de penser à lui", a par exemple écrit Roberto Palomar dans son édito post-10e journée de la Liga.
Josep Pedrerol, le présentateur phare d'El Chiringuito et de la Sexta, a également vanté les mérites de la pépite du Real Madrid après sa glorieuse semaine entre la Ligue des Champions et la Liga. D'après lui, Kylian Mbappé ou pas, la place de Vinicius Junior au sein de cette équipe n'est plus discutable.
"Dribbles, vélocité, puissance, changement de rythme et but. Le but aussi. Ça c'est Vinicius. Celui qui ferme les bouches et qui a été le protagoniste de la plus belle action de cette saison de Ligue des Champions avec son but contre le Shakhtar. C'est le meilleur complément de Karim Benzema. Kylian Mbappé est très bon, mais je le dis de nouveau... On ne touche pas à Vinicius", a déclaré et signé Pedrerol.