Florentino Perez et Laporta se craignent mutuellement, mais ils ont besoin l'un de l'autre et c'est pourquoi ils ont conclu un pacte, explique le média Marca.
Malgré leur rivalité historique, ces deux géants du football espagnol se respectent avec application sur certaines questions. Le Real Madrid et le FC Barcelone, ou en d'autres termes Florentino Perez et Joan Laporta, s'entendent à merveille sur certains sujets et aiment profiter de cette symbiose pour gagner en force et présence.
La Superleague et la bataille contre la gestion de LaLiga en sont des exemples parfaits. Les deux présidents sont en totale harmonie là-dessus et souhaitent pour cela y réfléchir à deux fois avant de faire certains choix sportifs qui pourraient mettre en danger cette précieuse entente.
Ces derniers mois, de nombreuses conversations entre les deux présidents ont eu lieu. Lors de celles-ci, en plus de parler des questions juridiques en jeu, ils ont également eu l'occasion de dessiner les contours d'un accord officieux, donc non écrit, sur le respect des deux entités quant à certaines situations des joueurs de l'une ou l'autre équipe.
L'accord scellé par une poignée de main entre les deux dirigeants consiste à ne pas toucher aux joueurs qui sont sous contrat chez l'autre équipe et donc ne pas permettre à ces derniers de faire pression en utilisant un possible intérêt du club rival pour gonfler leur prolongation.
En revanche, si le contrat d'un joueur arrive finalement et malgré cela à expiration, ce sera une autre histoire. Dans ce cas et ce cas seul, le pouvoir économique et de séduction des deux équipes peut jouer son rôle. Ce pacte conclu de façon orale concernerait également les Canteras, affirme Marca.
Pour exemple, le jour du dernier Clasico à Riyad, un supposé intérêt du Real Madrid pour Araújo est apparu dans la presse. Mais Laporta a rappelé ce qui avait été discuté, et Florentino Perez a lui aussi exclu la possibilité d’une telle opération malgré la considération que le Real Madrid avait pour l'Uruguayen.
Il n'y donc a aucune possibilité d'interférer dans le processus de prolongation du joueur, à moins, comme précisé plus haut, que cela se produise lors des six derniers mois de son contrat, comme le stipule d’ailleurs le règlement de la FIFA…