Le Brésilien a souvent été sous la menace d’une suspension pour accumulation de cartons, mais a appris à composer avec ce risque tout au long de sa carrière.
Hier face à Majorque, le milieu de terrain jouait avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, puisqu’un avertissement de l’arbitre l’aurait privé du Clasico qui arrive ce week)end. Pour autant, son entraîneur Carlo Ancelotti n’a pas souhaité le réserver, tout comme le faisait Zidane avant lui. En revanche, quand la menace d’un jaune s’est faite trop pressante, l’Italien a remplacé le joueur.
Dans sa carrière, Carlos Henrique Casemiro s’est habitué à jouer sous la menace d’une suspension. Il l’a fait à 56 reprises, et s’en est sorti sans encombres 45 fois sur ces 56 matchs, comme le relève aujourd'hui le média BeSoccer.
En d'autres termes, sur l'ensemble des matchs où il était au bord de l'exclusion, le Brésilien a esquivé la sanction dans 80,36% des cas. C'est en Ligue des champions qu'il a le mieux réussi : il n'a pas reçu de cinquième carton jaune dans 83,33 % des matches, soit 10 sur 12, et n'a été sanctionné que dans deux cas.
En termes de volume de fautes dans ces matchs où le Tank évolue sous la menace, il commet en moyenne 2,18 par match en Liga, et 1,33 seulement en Ligue des champions. Autant dire que Casemiro sait mieux que quiconque ce que cela signifie de jouer avec le feu, et qu'il s’en sort plutôt bien dans cet exercice.