Nouveau retournement de situation cette semaine dans le feuilleton du projet de Super League. Le Real Madrid, le Barça et la Juventus ne sont plus protégés par la justice.
La voie est désormais libre pour l'UEFA dirigée par Aleksander Ceferin. Ce jeudi, la juge Sofia Gil, qui siège au tribunal de commerce de Madrid et qui a pris la succession de Manuel Ruiz de Lara, le juge qui avait initialement ordonné à l'institution dirigeante de ne prendre aucune sanction à l'encontre des clubs membres de la Supe League, a levé l'interdiction de les punir.
Dans un communiqué publié ce jour, la magistrate considère que son tribunal n'a pas "la compétence ni la juridiction" pour interdire de possibles sanctions. De fait, "il revient à ces organismes disciplinaires et aux arbitres indépendants du TAS de trancher sur les possibles sanctions contre les clubs", peut-on lire. "Les clubs concernés pourront s'y opposer en sollicitant les mesures de protection adéquates", précise-t-elle dans le document.
De surcroît, la juge Sofia Gil estime que "la menace de sanctions visant les trois clubs ne conduit pas à une impossibilité de mener à bien" leur projet de Super League. En clair, la justice espagnole botte en touche cette affaire en attendant que la Cour Européenne ne tranche sur le fond de cette histoire dans les prochains mois.
En attendant, l'UEFA est libre de sanctionner les clubs comme elle l'entend mais Florentino Perez et ses acolytes pourront toujours faire appel auprès du comité indépendant du Tribunal arbitral du sport pour éventuellement faire annuler toutes sanctions. De son côté, l'UEFA s'est réjoui modestement de cette nouvelle en ajoutant qu'elle "considère ses conséquences". À suivre...