L’entraîneur Carlo Ancelotti s’est présenté en conférence de presse avant le match face à Cadiz (jeudi, 21h30), pour ce qui sera la dernière rencontre des Madrilènes avant le Mondial.
L’absence de Benzema : "J'étais ennuyé qu'il ne puisse pas nous aider avec sa qualité, il a essayé mais il n'a pas pu se remettre de cette gêne qui est une petite chose. Il n'était pas en mesure d'être disponible."
Vinicius et s'il y a une cause pour qu'il subisse autant de fautes : "Je suis d'accord, il semble que Vinicius soit un provocateur et la réalité est qu'il est le joueur qui reçoit le plus de fautes, le plus de gifles... c'est la réalité. Je demande à tous les joueurs de ne pas manquer de respect dans le football et en général. Vous devez le faire avec tous les joueurs, pas seulement avec les joueurs de qualité. Il existe un mot, pas si courant dans les pays latins, le fair-play, qui est courant dans d'autres endroits. C'est la chose la plus importante dans le football."
Ce qui doit être amélioré : "La dernière période face au Rayo n'a pas été bonne, nous sommes déçus. La défaite contre Leipzig ne nous a pas affectés car nous étions premiers. Cette période n'a pas été bonne, mais la précédente l'était. Malgré certaines absences qui nous ont coûté, comme celle de Karim, je ne vais pas chercher d'excuses. Nous avons fait la première partie de la saison comme nous le voulions, maintenant c'est une période que nous devons mettre derrière nous."
La baisse de régime de l’équipe : "Si vous baissez l'intensité contre des équipes qui ne jouent pas en Europe, comme le Rayo, qui elles peuvent être à un niveau plus élevé que les autres… C'est moins perceptible quand on affronte des équipes qui jouent en Europe."
"Parece que Vinicius es un provocador. La realidad es que es el jugador que recibe más faltas, más bofetadas, más empujones"
Las palabras de @MrAncelotti antes del partido ante el Cádiz 🗣 pic.twitter.com/hvZaY5CI5d
— DAZN España (@DAZN_ES) November 9, 2022
Pourquoi il n'a pas fait plus de rotations pour compenser le manque de fraîcheur : "La rotation doit également tenir compte de la façon dont les joueurs jouent. Rodrygo, comment le sortir s'il est bon, ou Valverde, s'il marque des buts… La dynamique compte."
Balliu qui a admis qu'il avait cherché à sortir Vinicius du match. Si Vini doit éviter de tomber dans le piège : "Il doit s'améliorer, on entre sur le terrain pour jouer, pas seulement pour provoquer, pas seulement avec des mots, mais aussi avec ses jambes... Il est très jeune et il va s'améliorer. Parce qu'il aime le football."
Ce qu’il dit à ceux qui pensent que Benzema se réserve pour le Mondial : "Je n'ai pas besoin de dire quoi que ce soit à qui que ce soit. Le premier à être déçu c'est Karim, qui arrive à la Coupe du Monde sans les minutes dont il a besoin pour être en bonne condition. Je n'y crois pas, c'est absurde. Il ne s'est pas arrêté, il s'est entraîné seul mais les sensations n'étaient pas bonnes. Il arrive au Mondial avec peu de minutes dans les jambes."
Asensio, si on peut le considérer comme de retour : "Il se débrouille bien, il montre un fort caractère dans les moments difficiles. C'est une récompense pour ce qu'il fait sur le terrain."
S'il va ménager les joueurs qui vont la Coupe du Monde : "Non, je crois au professionnalisme de mes joueurs."
Tchouaméni et s'il a du mal à s’adapter : "Il a été freiné par une blessure alors qu'il se portait bien. Comme il est jeune, il doit apprendre. Un Tchouaméni avec Kroos et un Tchouaméni sans Kroos ne sont pas des joueurs similaires, cela l'aide beaucoup dans ce sens."
Benzema a-t-il cru un moment qu’il pourrait louper la Coupe du Monde ? "Non, à part cette grosse blessure contre le Celtic, il n’y a eu que deux petites choses."
Si les gens peuvent penser que les joueurs ont mis le frein pour le Qatar : "La Coupe du monde est là, c'est clair. Mais je n'ai jamais personne se freiner, ils se sont entraînés pendant un mois, là où les entraînements sont plus fréquents, personne n’a ralenti ou n'en a même parlé dans les discussions. La situation est simple, nous ne sommes pas bien, mais la Coupe du Monde était déjà en vue il y a un mois et nous jouions bien à ce moment là."
La Coupe du Monde au Qatar : "Il était impossible de la jouer en été, nous allons assister à une Coupe du monde divertissante, amusante, car il n'y a pas de favoris."