Dans le programme El Chiringuito, Guti a chargé le Manchester City de Pep Guardiola et plus particulièrement l'approcha tactique de l'entraîneur catalan.
Manchester City était largement favori face au Real Madrid pour les observateurs avant le coup d'envoi du match et l'équipe de Pep Guardiola l'est d'ailleurs toujours pour se hisser en finale. Néanmoins, le premier acte a été bien plus équilibré qu'attendu avec un Madrid dominateur une bonne partie du match.
"Guardiola n'ose pas..."
Pour Guti, on peut même dire que les rôles se sont inversés. On s'attendait à un Manchester City offensif et un Real Madrid défensif, mais, en dehors des 20 premières minutes de jeu, on a plutôt vu un Real à l'attaque. Et tout ça, c'est parce que Pep Guardiola s'est montré frileux selon l'ancien merengue.
"Désormais, l'audacieux c'est Ancelotti, et le défensif, c'est Guardiola. Ancelotti joue avec Camavinga latéral gauche, avec un milieu défensif qui est Toni Kroos... il ne joue plus avec quatre mais trois milieux et trois attaquants. Mais trois vrais attaquants ! Vinicius et Benzema sont restés devant et Rodrygo pour les aider", a d'abord déclaré Guti pour expliquer sa thèse.
💥"Grealish no se va de nadie"
— El Chiringuito TV (@elchiringuitotv) May 10, 2023
💥"Guardiola no se atreve a hacer cambios"
💥"Con B. Silva en banda, pierde un jugador"
🎯@GUTY14HAZ tiene para todo el City. #ChiringuitoMadrid pic.twitter.com/e2iogQLKEI
"Manchester City a moins de puissance offensive. Avant, ils avaient deux latéraux qui attaquaient comme des canons mais ce n'est plus le cas. Il met Bernardo comme ailier alors qu'il n'en est pas un" a-t-il poursuivi avant de s'en prendre à Grealish.
"City a Grealish qui n'élimine personne. En Premier League, il élimine tout le monde mais je ne l'ai pas vu faire une fois en Ligue des Champions. Pas contre le Real Madrid, ni contre le Bayern Munich. C'est ça la réalité", estime Guti qui a ensuite à nouveau ciblé Pep Guardiola.
"Après il y a Guardiola qui n'ose pas faire de changements pour améliorer son équipe. Il n'ose pas. C'est évident", a conclu l'ex-madrilène, qui trouve donc que Carlo Ancelotti est celui qui a pris les risques lors du premier acte de cette demi-finale de Ligue des Champions.