L'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, s'est présenté en conférence avec Fede Valverde avant le match aller contre Manchester City.
À 180 minutes de la finale : "Il faut bien jouer. Avec le changement de règle, la fin du but à l'extérieur, ce sera une confrontation plus ouverte. On doit tenir compte du fait qu'il y ait 180 minutes à jouer. Il y a de la joie parce que nous sommes proche de la finale de la plus grande compétition du monde mais aussi de la préoccupation car nous affrontons une équipe très forte. Dans cette Champions, nous avons affronté de très gros adversaires qui étaient chaque fois des favoris. Tout s'est bien passé et demain on va se battre, sans aucun doute."
Les joueurs blessés : "De ce que nous avons vu de l'entraînement hier, Mendy jouera. Nous avons encore des doutes concernant Alaba, et surtout Casemiro. Nous sommes confiants pour Alaba, moins pour Casé. S'il n'est pas là demain, il sera au moins là pour le prochain match, ça c'est certain."
La Liga est gagnée ? "On ne sait pas ce qui peut se passer samedi. La Liga est très proche, on peut la remporter dans notre stade et c'est ce qu'on va essayer de faire. Nous sommes très heureux d'avoir cette occasion à un moins de la fin du championnat. L'ambiance est très bonne parce que demain est le type de matchs que les joueurs aiment préparer et jouer. Pour dire vrai, mon travail est très simple en ce moment je n'ai pas grand chose à faire. Mais ce n'est pas encore le moment d'évaluer notre saison."
Les absences à City et son plan : "Tout ne se jouera pas demain. Ça se jouera au retour, au Bernabéu. La question que je me pose est de savoir si je fais jouer deux ou trois attaquants. Rodrygo est en très bonne forme, Camavinga aussi... Les deux ont apporté beaucoup dernièrement. Je doute sur ce point."
En début de saison, on disait du Real qu'il n'était pas taillé pour la Champions : "Je m'en rappelle, oui. C'est ce que les médias et l'opinion publique pensaient. Il y a deux équipes en demies qui n'étaient pas attendues : Villarreal et le Real Madrid. Mais nous sommes arrivés jusqu'ici et nous en sommes satisfaits. Le Real sera toujours compétitif, que ce soit demain, dans une semaine , dans un mois...."
L'importance de l'histoire du club : "Il y a beaucoup de pression. Habituellement, arriver jusqu'aux demi-finales n'est pas une réussite pour le Real Madrid. On veut la finale. Ça, c'est une réussite. C'est l'objectif."
Les éloges de Guardiola : "L'histoire qu'a le Real Madrid dans cette compétition compte beaucoup pour nous, plus que pour les adversaires. Cette histoire, qui n'a fait que s'écrire au fil des années, aide les joueurs à sentir le poids du maillot. C'est positif, pas négatif."
