L'entraîneur espagnol a analysé dans les colonnes de Marca la prochaine finale de Ligue des Champions entre ses deux anciens clubs, le Real et Liverpool, qui se tiendra le 26 mai prochain à Kiev.
Le Real Madrid : "J'y étais depuis mes 13 ans. Je connais très bien la maison et j'ai vu comment elle a évolué. Je me souviens en Juvenil on jouait contre l'équipe première de Vicente del Bosque. Concernant mon étape d'entraîneur au Real Madrid, ceux qui comprennent et analysent un peu l'environnement du club sauront pourquoi ça s'est passé comme ça, mais ça n'a pas été aussi mauvais que les gens le pensent parce que les choses se sont faites avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme. En tout cas, je garde de bons souvenirs de Madrid."
Qui allez-vous supporter en finale ? : "J'ai beaucoup de respect pour les deux équipes. La seule chose que je peux faire c'est patienter... et que le meilleur gagne."
Comment voyez-vous le match ? "Il sera intéressant. En voyant le Real Madrid contre la Juventus et le Bayern, tu te rends compte qu'il y a de l'expérience et de la qualité, qu'ils savent gérer les matchs dans les situations les plus difficiles. C'est un plus. Liverpool, pour sa part, met beaucoup d'intensité, de qualité et de rythme... Le rythme de la Premier League est supérieur aux autres championnats. On l'a vu par exemple contre la Roma."
Il n'y a pas donc pas de favori à vos yeux ? "Non. Le match est ouvert. Les deux équipes ont des arguments pour gagner. Un but d'une manière ou d'une autre peut tout changer parce qu'elles se valent. Tout peut se passer."
Zidane a dit que remporter la Liga était ce qu'il y avait de plus difficile, mais que la Champions c'était de la 'tuerie'. Vous avez gagné 2 Ligas et 1 Champions. Vous êtes d'accord avec lui ? "Gagner n'importe quel titre est difficile. Ça dépend aussi de l'équipe que tu as à ta disposition. Mais c'est plus ou moins ça."
Comment faire mal à Liverpool : "Le Real a les armes pour le faire : de l'expérience, des joueurs qui déséquilibrent n'importe qui, et de niveau. Du premier but, j'insiste, dépendra beaucoup le déroulement du match."