Brahim Díaz s'est confié à El País avant le choc de la Ligue des champions entre l’AC Milan et l'Atlético. En plus d'évoquer son avenir, le Real Madrid, Zidane et son enfance, il a parlé des conseils qu'il a reçus d'Ibrahimovic, avec qui il partage le vestiaire à Milan.
Son enfance : "Je jouais beaucoup au foot dans la rue avec mes amis, qui étaient presque tous plus âgés. À la fin de l'entraînement ou de l'école, j'essayais d'attraper un ballon. Les plus âgés ont été agacés plus d'une fois. Quand j'étais enfant, j'aimais aussi beaucoup le futsal. Dans les petits espaces, le futsal vous apporte quelque chose de très bien, qui est de penser rapidement, ou même de faire des choses différentes : le jeu de jambes, les bicyclettes… un autre style de football. Et dans le quartier, il y avait un terrain, donc nous étions toujours là à jouer."
Ses entraîneurs : "De Guardiola, j’ai appris à lire les espaces, savoir quand l'adversaire vient vers vous pour vous faire face, bien se positionner, bien travailler quand on perd le ballon pour le récupérer rapidement, car avec la possession, on court moins… Tout ça. Avec Zidane et Pioli, c'est aussi la même chose. Peut-être qu'ici j'ai appris à mieux défendre ou à mieux me placer."
Le Real Madrid : "Maintenant, je suis à Milan, concentré pour faire de mon mieux ici. Je les suis de loin, mais maintenant que je suis ici, je profite vraiment de ce que j'aime, c'est-à-dire jouer au football pour un grand club comme l’AC Milan."
Le conseil d'Ibrahimovic : "Il m'a dit montrer la personnalité que j'ai, d'être comme je suis, de m'amuser et que je ferai de grandes choses de cette façon. Venant d'une légende comme Ibra…"
Il est habile des deux pieds : "Quand j'avais 12 ans, j'avais un entraîneur qui nous donnait une chaussette blanche et une chaussette noire. La blanche était la bonne jambe et la noire, ou bleu foncé, la mauvaise. Soudain, il disait : "On ne joue qu'avec la bleu foncée". Et tu devais jouer juste avec ce pied. Et il me disait : "Mais, tu changé tes chaussettes et mis la mauvaise sur la bonne et la bonne sur la mauvaise, ou quoi ?"