Diego Martínez, coach de l’Espanyol Barcelone, a tenu une conférence de presse avant le match de son équipe face au Real Madrid en Liga (dimanche, 22h00).
Ce match contre le Real Madrid arrive-t-il trop tôt, étant donné que l'équipe n'est pas encore finalisée ?
Jouer face au Real Madrid n'arrive jamais au bon moment, mais c'est toujours un bon moment pour jouer contre les meilleurs. C'est une bonne contradiction. Nous devrons concentrer toute notre énergie. Les Madrilènes se sont améliorés physiquement et tactiquement, et ils profitent surtout de la confiance que leur donnent les résultats précédents. C'est le défi.
Y a-t-il du nouveau avec Raúl de Tomas ?
Malheureusement, il n'y a pas de changement. Il est toujours blessé et en convalescence.
Allez-vous faire des changements tactiques pour ce match contre le Real ?
Nous devons tous être motivés. S'il y a une chose que nous avons, c'est la motivation. C'est incroyable de voir à quel point ils travaillent dur, à quel point ils veulent s'améliorer. Nous avons dû varier le planning, nous aurions voulu être plus avancés, mais nous avons dû y aller plus lentement. Malgré cela, il y a eu des changements, il y a toujours eu des changements tactiques dans les matchs. L'essence de l'équipe sera la même, mais nous devons garder à l'esprit que nous devons être dans notre meilleur jour.
Quel est le nombre de signatures dont vous avez besoin ?
Quatre ou cinq ajouts sont encore à venir en fonction de ce qui se passe sur le marché. Il peut y avoir des départs. Je suis fatigué de donner sans cesse cette réponse…
La prolongation de Darder est l'une des nouvelles de l'année à l'Espanyol, qu'en pensez-vous ?
Ça va au-delà de la nouvelle de l'année. Au-delà du football, il transcende. Darder représente des valeurs et une façon de sentir, il est le talent au service de l'équipe. Je suis privilégié de le coacher. L'Espanyol peut être fier qu'il continue sur cette voie. Cette affection est donnée à l'occasion d'un adieu ou d'une retraite, mais chacun a eu l'intelligence de pouvoir la vivre main dans la main. Espérons que nous pourrons l'apprécier à son meilleur. Que l'équipe l'aide à donner le meilleur de lui-même, car c'est l'équipe qui est la star.
Quelle valeur accordez-vous à la stratégie ?
La stratégie est importante, nous y travaillons toujours. Au fil des jours de match, nous allons essayer de rechercher les automatismes. C'est l'histoire du football. Le dernier match contre le Rayo, nous avons réalisé une très bonne performance en stratégie. Nous avons réussi à générer du danger mais nous n'avons pas réussi à marquer.
Ancelotti est une référence pour tous les entraîneurs, qu'est-ce qui vous frappe le plus chez lui ?
Ancelotti a entraîné des équipes à un tel niveau et a remporté tellement de titres que ça parle de lui-même. De plus, le simple fait de voir comment ses joueurs lui parlent avec autant d'affection et de respect en dit long. Il a dû gérer des situations très compliquées. J'ai eu l'occasion de le saluer à Valdebebas l'année dernière et j'ai découvert cette gentillesse et cette politesse avec un nouvel entraîneur comme moi. Il m'a traité avec un tel exemple que je ne peux que le tenir en haute estime. C'est une personne admirable.