Malmenés à chaque déplacement au Signal Iduna Park, les Madrilènes vont une nouvelle fois avoir fort à faire face au Borussia Dortmund, demain soir en Ligue des Champions. Analyse d'un adversaire qui devrait donner beaucoup de fil à retordre aux Merengue.
En Bundesliga, le Borussia a démarré sa saison en trombe : 5 victoires et 1 nul en 6 matchs, dont une démonstration de force ce samedi face à Mönchengladbach (6-1). En revanche, en Champions League, les jaunes sont à la recherche de leur première victoire après leur revers 3-1 sur le terrain de Tottenham lors de la première journée.
Le mur jaune
Si le mur jaune est plus connu pour représenter les supporters du Borussia Dortmund, il l'est aussi sur le terrain cette saison. L'entraîneur du club allemand a réussi à composer une défense impénétrable. Pour preuve, Dortmund n'a encaissé qu'un seul but en 6 matchs de Bundesliga, c'est tout simplement la meilleure défense des 5 grands championnats européens.
L'attaque aussi
Dortmund c'est aussi et surtout une équipe offensive. Elle prouve qu'elle n'est pas orpheline du départ de Dembélé au Barca et c'est d'ailleurs celle qui marque le plus en Allemagne depuis le début de cet exercice (19 buts). Aubameyang est le grand artisan de cette attaque avec 11 réalisations toutes compétitions confondues, lui qui avait déjà envoyé 40 ballons au fond des filets la saison passée.
Un recrutement intelligent
Comme à leur habitude, les dirigeants du Borussia ont su recruter intelligemment. Philipp (Fribourg), Yarmolenko (Dinamo Kiev), Dahoud (Gladbach) et Toprak (Lervekusen) se sont rapidement intégrés au système mis en place par Peter Bosz. L'entraîneur hollandais a aussi récupéré Julian Weigl, prometteur milieu de terrain, de retour d'une blessure contractée en mai dernier.
L'effet Bosz
Arrivé à Dortmund cet été après une saison tonitruante sur le banc de l'Ajax Amsterdam, le coach Peter Bosz a surpris dès ses débuts outre-Rhin. C'est le premier entraîneur à être invaincu lors de 5 premiers matchs de Bundesliga dès son arrivée. Il prône un jeu vertical et demande à son équipe d'être agressive et courageuse. Son prédécesseur, Thomas Tuchel, évoluait avec 3 défenseurs, alors que Bosz est revenu à un traditionnel 4-3-3 particulièrement efficace.
Des blessures
Outre les blessures récurrentes de Marco Reus, qui n'a d'ailleurs pas été inscrit en Ligue des Champions, le club allemand doit aussi faire face à de nombreuses absences, et pas des moindres : Guerreiro, Durm, Schmelzer, Rode et Schürrle. Evidement, le Real Madrid sait à quoi s'attendre, et ne sous-estimera pas une seule minute le Borussia Dortmund sur sa pelouse malgré toutes ces absences.