À la veille du match entre le Real Madrid et Manchester City, Pep Guardiola s'est lui aussi exprimé en conférence de presse.
Les 5-10 minutes les plus dramatiques de votre carrière (l'an dernier au Bernabeu) ? "Ça a été dur mais on a un premier match exceptionnel et un second très bon ici, au final. Le football est comme ça et ce n'était pas suffisant. Il faut l'accepter et avancer."
La motivation : "On a pas besoin de motivation supplémentaire pour atteindre la finale. On a bien joué les deux matchs et nous n'avons pas de honte à avoir. Si on continue ainsi, on atteindra la finale un jour. Nous étions proches l'année dernière mais ça n'est pas passé parce qu'on a joué le Real Madrid, qui lui sait toujours ce qu'il faut faire."
City est mieux préparé cette année ? "Je n'aime pas penser au négatif ou au positif. 80-90% des effectifs sont identifiques. Ce que je sais, c'est que ça se décidera à Manchester."
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— Real Madrid C.F. (@realmadrid) May 8, 2023
City est plus proche de conquérir la LDC ? "Ça fait 7 ans... Quand je suis arrivé, on pensait que nous allions gagner la Champions. L'année suivante aussi. Je n'aimerais pas être une équipe qui gagne une fois puis qui disparait année après année. Le plus important, c'est d'être un club stable. Le Real en est un exemple. S'ils en sont là, c'est parce qu'il s'agit d'un club stable et sain."
La préparation : "Regarde, pour gagner cette compétition, tu dois battre les meilleures équipe. Et le Real est la meilleure équipe de cette compétition. Il l'a démontré lors des deux dernières décennies. L'an dernier, on a fait un match aller exceptionnel et un retour très bon. Et ça n'a pas été suffisant !"
C'est une revanche ? "Nous ne sommes pas ici pour nous venger. Ce qui s'est passé, c'est du passé et c'est tout. On a fait ce qu'on pouvait. Il faut s'améliorer et faire un bon résultat ici pour avoir nos chances à Manchester."
La LDC comme obsession : "On ne doit pas devenir fous avec ça mais il est clair que quand un club n'a pas le trophée, il le veut. Demain est une occasion spéciale et on va tout donner."
Le facteur mental : "Nous sommes arrivés ici en ayant gagné le match aller et regarde ce qui s'est produit. Mendy a sauvé un ballon sur sa ligne... Ce sont des détails qui te mènent en finale ou non."
Le changement de plan : "J'ai toujours aimé la manière avec laquelle on joue et cette année également. Avec une pression très haute, du 1 contre 1, mais les adversaires aussi jouent. On va souffrir par moment demain, comme dans toutes les éliminatoires. Et bon, si tu as Haaland, pourquoi ne pas en profiter ? Jouons pour lui !"
L'avantage du retour à domicile : "Je ne sais pas. Bon, s'il y a une prolongation, c'est mieux de la jouer à la maison. Mais c'est une question de tirage au sort. Moi je crois que nous sommes capables de gagner à l'extérieur et même à Madrid"
