Actuellement réuni avec la sélection belge, Eden Hazard a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse.
Vous avez dit aux supporters du Real que vous alliez tout donner la saison prochaine…
Il n'y avait rien de prémédité. Je ne sais plus qui me donne le micro. Peut-être Karim. J'ai exprimé spontanément ce que je pensais. J'ai fait court. Tout le monde a compris le message.
Votre saison 2022-23 débute-t-elle avec l'équipe nationale et cette Ligue des nations 2022 ?
En fait, elle a débuté depuis trois ou quatre semaines. Au lendemain de l'opération et quand j'ai repris l'entraînement. Je savais que ce serait compliqué de rejouer sur les derniers matchs. Mais, dans ma tête, je voulais être prêt pour la saison prochaine. Je ne sais pas si je vais jouer les quatre prochains matchs avec la sélection. Depuis quatre ou cinq mois, j'ai dû disputer 45 minutes à tout casser… Là, le but est de retrouver des sensations.
Toute votre carrière, vous avez réussi et été salué par vos pairs. Comment vivez-vous l'échec depuis trois saisons au Real ?
C'est compliqué. Quand j'y suis arrivé, ma carrière était déjà très belle. J'étais en super forme dans le meilleur club du monde. Et ça fait trois ans que ça ne se passe pas bien. Je suis un peu triste, déçu. J'ai quand même la chance d'être dans un club qui me permet de gagner, comme cette semaine. Il y a beaucoup de mauvais sur le plan personnel. Mais pas tout. J'ai aussi rencontré de supers personnes, joué avec de supers joueurs même si ce n'était pas longtemps. J'ai encore deux ans de contrat à faire. Toutes les conditions semblent réunies pour que je puisse retrouver mon jeu. Je n'ai plus de problème de cheville. J'aspire juste à une bonne préparation physique et mentale et à montrer la saison prochaine que ce n'est pas fini.
Pourquoi insistez-vous chaque été pour rester au Real ?
Je n'ai jamais eu envie de partir. Déjà, je sais que je peux apporter beaucoup. Si j'arrive à retrouver mon niveau. Je n'étais pas dans les meilleures dispositions pour m'exprimer pleinement sur le terrain. Le club le sait. Ça fait deux ans que je leur dis que ma plaque sur ma cheville me gênait. Il y a eu un souci sur la rééducation. Puis le confinement. Je ne vais pas revenir dessus. Il faut juste espérer que j'aurais des minutes de jeu et je redeviendrai le joueur que j’étais.
L'objectif de la Coupe du monde avec la Belgique est-il un énième moteur pour vous ?
Comme avec mon club, on n'a pas vu un bon match de ma part depuis trois ans. À part contre le Portugal à l'Euro. Et j'en sors blessé. J'avais beaucoup d'espoirs pour cet Euro. On avait bien pris le temps. Ça m'a mis un coup au moral. J'avais tout fait, tout mis de côté pour être prêt. Et ça n'a pas marché. Avec la sélection, on a encore quelque chose de magnifique à faire en novembre et décembre.
Voir Karim Benzema actuellement vous laisse-t-il plus d'espoirs après ce qu'il a traversé au Real ?
Je suis persuadé que j'ai encore de belles années devant moi. Il faut juste que je retrouve la confiance sur le terrain, que j'enchaîne les matchs, les entraînements. Pour faire une saison complète. Je n'ai pas de doute si c'est le cas. On verra comment mon corps réagit. J'en ai discuté avec ma famille. Si dans les quatre prochains mois, j'ai de nouvelles blessures, je vais arrêter la sélection après la Coupe du monde. Pour le moment, je ne sais pas.