Le nouvel entraineur du Rayo Vallecano, Iñigo Perez, a répondu aux question de la presse avant de recevoir le Real Madrid à Vallecas (samedi, 14h).
La situation de l'équipe : Nous nous sommes très bien entraînés, je suis content de la semaine et de l'enthousiasme affiché. Il faut que ça nous aide à gagner. Pep Chavarría progresse, mais nous ne pouvons pas prendre de risques et d’ici quelques jours, il pourra être avec nous."
Qu'attendez-vous du Rayo : "Une équipe comme le Real exige de vous le maximum dans tous les domaines. On imagine les matchs pour essayer de combler les petites faiblesses que l'on peut voir. Nous ne devons pas perdre notre solidité défensive et offensive. Ces équipes détectent les faiblesses de l'adversaire pour vous faire mal."
Changements : "Je ne veux pas parler de changements comme si quelque chose n'allait pas. Je veux un Rayo courageux, comme l'aiment les gens de Vallecas, mais organisé, solide... Nous ne devons pas nous laisser emporter par l'excitation et l'enthousiasme qui entourent le match. Nous devons être intelligents et garder la tête froide. Avec 50% de cœur et 50% de cerveau."
Différence entre son Rayo et celui d'Iraola : "Les supporters peuvent penser que nous allons redevenir le Rayo de toujours. Ce n'est pas forcément le cas. Nous allons essayer, je vais essayer d'extraire ce qu'il a fait les autres années. Tout le monde est différent. Même les frères ont leurs propres traits et caractéristiques. Nous irons dans ce sens, mais comme il s'agit de personnes différentes, il y aura des nuances."
Nuances footballistiques : "L'équipe d'Andoni était très solide. C'est ce que je vais chercher à maintenir. Je vais continuer à être agressif, l'équipe va aller de l'avant.... Nous irons dans le même sens. Les joueurs le demandent, ils l'ont vécu, ils l'ont fait. Le reste des nuances en trois jours est impossible."
A propos de Vinicius : "Je ne vais pas découvrir le niveau de Vinicius demain. C'est un joueur extraordinaire et il le montre à chaque match. Les autres facettes sont évidentes. L'année dernière, le marquage qu'il a subi était extraordinaire parce qu'il n'était pas à l'aise. Nous allons essayer d’appliquer cette idée, tout en sachant que la difficulté est grande."
Aspects à travailler ces jours-ci : "J'aimerais continuer à ajouter des choses. Sur le plan émotionnel, je voulais qu'ils se rendent compte que nous sommes en route vers notre objectif. Il y avait un excès de tristesse à l'intérieur et à l'extérieur. J'ai essayé de les élever sur le plan émotionnel."
Débuts face aux premiers de la Liga : "Ce sont des circonstances que l'on ne choisit pas. Il est peut-être préférable d'avoir plus de temps pour préparer certains matchs, mais ce n'est pas grave."
Vallecas demain : "Je ne serai pas surpris. Je l'ai vu l'année dernière. Le stade sera plein et les supporters seront enthousiastes. Ils nous aideront comme toujours."
Comment faire face à Madrid : "Nous, les entraîneurs, nous disons toujours la même chose quand nous affrontons ces équipes. On sent une faiblesse et on essaie de les pousser à la limite. L'une des clés est d’arrêter d'avoir peur d'eux, d'être courageux avec et sans le ballon. S'ils sentent votre peur, ils vous écraseront. Il ne faut pas avoir peur des nuances tactiques dont nous parlerons avec les joueurs."
Les attaquants : "Je les ai trouvé bien. Ils sont motivés. Espérons qu'ils seront récompensés demain."
Ancelotti : "Quand j'étais enfant, j’avais des références d'entraîneurs et Ancelotti est l'un d'entre eux. Il maîtrise toutes les facettes à la perfection. Chaque année, il s'améliore pour porter le poids d'une institution comme le Real Madrid. C'est un honneur de croiser sa route."
Prise en charge d’une équipe en si peu de temps : "Quatre jours suffisent pour travailler sur une idée. Et ce n'est pas un nouveau projet car je les connaissais déjà. Si vous prenez une équipe en milieu de la saison, j'ai de la chance car je connais tout. C'est relativement facile."