"Ils ont changé de système et de joueurs, mais c'est toujours le Real Madrid"

L'entraîneur de la Real Sociedad, Imanol, s’est présenté en salle de presse pour évoquer le déplacement de son équipe au Bernabéu (dimanche, 21h).

Ce n'est pas le meilleur adversaire ni le meilleur scénario pour revenir après la pause...
Si nous gagnons, ce le sera. Mais nous devons gagner, et ce ne sera pas facile, parce que chaque année, il faut faire beaucoup d'efforts là-bas. Mais nous irons là-bas avec respect et humilité, et en même temps avec un maximum d'ambition et d'enthousiasme, sans aucun complexe.

Que vous disent vos bons résultats contre le Real Madrid ?
Qu'ils ne servent à rien. C'est du passé. L'important, c'est ce que nous ferons dimanche. Et nous voulons continuer à écrire l'histoire. Et pour ça, nous devons gagner à nouveau ce jour-là.

Que pensez-vous du changement de système du Real Madrid ?
C'est vrai que lorsqu'ils pressent devant, ils le font en losange, mais lorsqu'ils redescendent, ils jouent en 4-4-2, bien qu'ils aient alterné. Il faut être prêt à tout.

Ce Real Madrid est-il aussi différent qu'il le paraît de l'extérieur ?
Il est évident qu'il est différent et qu'il joue avec un système différent. Mais pas en termes de chiffres, parce qu'il fait partie des cinq équipes qui tirent le plus dans les grands championnats, et c'est l'équipe qui fait le plus de passes dans la moitié de terrain de l'adversaire. Ils ont changé de joueurs, mais c'est toujours le même Real Madrid, et le Bernabéu continuera d'être le Bernabéu, comme toujours. Avec les jeunes joueurs, ils ont plus de force physique, mais ils ont toujours beaucoup de qualité, même s'ils n'ont pas l'expérience de joueurs comme Modric et Kroos, qui jouent moins.

Avez-vous été surpris par les débuts de Bellingham ?
La période d'adaptation typique des joueurs qui changent de championnat est différente avec les joueurs qui sont bons et qui ont du talent. Le joueur qui est bon n'a pas besoin de cette période, donc je ne suis qu'à moitié surpris par Bellingham.

Le retour en Ligue des champions change-t-il votre approche ?
Pas du tout. Je veux gagner dimanche contre le Real Madrid, puis le prochain, qui est un autre grand match. Je vais utiliser le onze qui me donne les meilleures garanties de victoire. Nous voulions de l'exigence et nous en avons à tous les postes.

Pensez-vous toujours que pour gagner à Bernabéu, il faut faire un grand match et que le Real ne soit pas dans son jour ?
C'est clair. Avec l'équipe qu'ils ont, l'entraîneur qu'ils ont et le stade qu'ils ont… Pour gagner là-bas, nous devons faire un grand match et faire en sorte qu'ils ne soient pas dans leur bon jour. C'est ce que nous avons en tête.