Passé par le Real Madrid entre 2011 et 2015, Fabio Coentrão s’est livré sur sa reconversion, qui sonne comme un retour aux sources.
Coentrão a laissé une trace assez spéciale dans la mémoire de la plupart des Madridistas. Sa carrière pourrait succinctement se résumer à celle d’un arrière gauche de grande qualité mais avec des hauts et des bas, assortie d’une vie extra-sportive particulière qui a certainement freiné sa trajectoire. Désormais, la vie du Portugais a complètement changé. À 33 ans, il se consacre à son autre passion : la mer et la pêche.
Un métier qui est dans sa famille et qu'il défend bec et ongles : "La vie en mer n'est pas une honte, comme beaucoup de gens le pensent. C'est un travail comme un autre. Et pas seulement ça. La mer est belle et nous en avons besoin, il doit y avoir des gens qui travaillent ici et la profession doit être respectée comme n'importe quelle autre", déclare l'ancien joueur dans une interview pour Empower Brand Channel, une chaîne de télévision portugaise.
Avec le Real Madrid, Coentrao a remporté deux Coupes d'Europe, deux Ligas et une Copa del Rey, ainsi que deux Supercoupes d'Europe et trois Coupes du monde des clubs. Il est arrivé à Madrid en 2011 en provenance du Benfica pour 30 millions d'euros. Après son passage chez les Merengues, il a été prêté à Monaco et au Sporting de Portugal, avant de rejoindre son dernier club, le Rio Ave. Il s'est ensuite éloigné du monde du football et des projecteurs en devenant propriétaire d'un bateau, puis de plusieurs. Il avait d’ailleurs acheté son premier bateau de pêche quand il était... au Real Madrid.
"Les personnes qui aiment la mer et qui veulent vivre l'expérience de la mer doivent suivre leur volonté, leur rêve. C'est aussi un travail pour les nouvelles générations. Mon père avait un bateau, il était pêcheur et j'allais toujours en mer avec lui quand j'étais enfant. Ma vie, c'était la mer. La mer et la pêche. Bien sûr, je savais que le football prendrait fin un jour et que je devrais prendre une nouvelle direction dans ma vie. Et mon bonheur, c'est ce bateau et c'est la vie que je veux mener", conclut-il.