Eduardo Camavinga ne réalise pas sa meilleure saison depuis son émergence dans le football professionnel. Sa valeur marchande a même baissé, et c’est le seul joueur de l’effectif madrilène dans ce cas.
Que ce soit en Equipe de France ou en club, Camavinga est régulièrement utilisé par ses entraîneurs, mais sans jamais véritablement avoir réussi à devenir indiscutable. Ancelotti apprécie sa fougue et sa capacité à casser les lignes, mais ses errances défensives et son trop plein d’énergie dans certains duels mettent parfais son équipe en mauvaise posture.
Avec la sélection française, tout n’est pas rose non plus. Si Cama a souvent réalisé de grands matchs avec les Bleus, il n’a jamais été un titulaire indiscutable aux yeux de Didier Deschamps. Lui aussi l’a utilisé au poste d’arrière gauche, comme Ancelotti, profitant de sa polyvalence. Mais Camavinga n’est jamais assuré de figurer dans le onze pour le match suivant.
Sa valeur en baisse
Le site reconnu et spécialiste en matière d’évaluation des valeurs marchandes des footballeurs, Transfermarkt, a réalisé sa dernière mise à jour. Fait étonnant, on constate que pour cette actualisation, Eduardo Camavinga est le seul joueur du Real Madrid a avoir vu sa valeur baisser.
Le Français a perdu 30M€ de valeur depuis juin dernier, et 10M€ depuis décembre. Camavinga est désormais estimé à 70M€ alors qu’il était monté à 100 millions d'euros l’été dernier.

Sur cette actualisation, la baisse d’Eduardo Camavinga fait figure d’exception. Aucun Madrilène à part lui n’a connu de baisse de sa valeur marchande, c’est même plutôt le contraire. Dani Ceballos, Mbappé mais surtout Raúl Asencio ont connu une progression. Ce dernier est maintenant estimé à 30 millions d’euros, ayant multiplié par 100 sa valeur marchande depuis juin 2024.
A 22 ans, Camavinga n’a toutefois pas à s’inquiéter pour son avenir au Real. Il est sous contrat jusqu’en 2029 avec le club madrilène qui n’envisage pas de s’en séparer. Mais le Français le sait, il va devoir progresser dans certains aspects de son jeu et franchir ce cap qui le sépare toujours du statut d’indiscutable au milieu de terrain.