La polémique sur l’arbitrage en Liga ne désenfle pas et cette dernière nouvelle ne va certainement pas venir arranger les choses.
Le Comité de Conformité de la Fédération espagnole de football a ouvert une enquête formelle sur les activités extra-sportives de José Manuel Munuera Montero, arbitre de Première Division qui était en charge lors du match entre Osasuna et le Real Madrid le week-end passé.
Un match lors duquel de nombreuses décisions incohérentes à l’encontre des Madrilènes ont été relevées. Pour ne pas arranger les choses, la RFEF enquête maintenant sur la question de savoir si les activités de Munuera Montero pourraient être incompatibles avec le point 9.1 du Code réglementaire, qui indique que "lorsque les personnes liées par cette règle (parmi lesquelles se trouvent les arbitres) ont des intérêts secondaires qui peuvent interférer avec l'accomplissement de leurs obligations professionnelles".
🚨 La RFEF lance une enquête sur Monero, l'arbitre d'Osasuna-Real, pour un possible conflit d'intérêt !
Seront notamment passés à la loupe ses multiples connections business avec d'autres clubs et organisations via différentes sociétés
Il risque 5 ans de suspension@diarioas pic.twitter.com/AP5Gj8ak1t
— Real France (@realfrance_fr) February 18, 2025
Munuera Montero, qui a arbitré le match entre Osasuna et le Real Madrid samedi (1-1), a fondé la société Talentus Sports, dédiée au conseil et à la gestion sportive. Parmi ses clients figurent des institutions telles que LaLiga, l'UEFA, la RFEF et certains clubs professionnels d'Espagne et d'autres pays européens tels que l'Atlético de Madrid, Manchester City, Aston Villa et le PSG, entre autres.
Un risque de suspension de 5 ans
Les liens d'affaires de Munuera ont déclenché l'alarme à la RFEF, dont le département de conformité étudie s'il existe un éventuel conflit d'intérêts. L'enquête vient à peine de commencer, mais si elle aboutit et qu'il s'avère que l'arbitre n’est pas dans la règle (il est obligé de signaler ses activités extra-arbitrales s'il considère qu'il peut y avoir une incompatibilité), il pourrait être sanctionné d'une amende pouvant aller jusqu'à 100 000 euros et d'une interdiction d’exercer allant jusqu'à cinq ans.