Arrivé au club il y a 3 ans, le Brésilien n’est jamais entré dans les plans de ses entraîneurs et a multiplié les prêts peu concluants. Cet été encore, sa situation est compliquée.
L'été est difficile pour Reinier. Pourtant, le plan est clair depuis le premier jour : le club lui a dit qu'il devait partir en prêt -pour la troisième fois- et le joueur l'a accepté sans sourciller. Seul problème, tout est bloqué.
Les dernières semaines ont été très compliquées pour lui : d'abord parce qu'au moment où tous ses coéquipiers faisaient leurs valises pour les Etats-Unis, Ancelotti lui a dit qu'il restait sur place et ensuite parce que son départ pour Gérone, club où il a passé la saison dernière, ne s’est pas conclu. Reinier est donc resté seul à Madrid, travaillant à Valdebebas avec pour seule compagnie, de temps en temps, les joueurs du Castilla ou Ceballos.
Si son prêt à Gérone a échoué, c’est en partie de la faute d’Oriol Romeu, pourrait-on dire. Reinier est apprécié à Montilivi : il a l'approbation de Míchel et de la direction sportive. Bien qu'il n'ait pas été un ouragan (en fait, il n'a joué que 640 minutes la saison dernière), il a montré de bonnes choses à l’entraînement. À Gérone, des contacts ont donc été pris pour conclure un autre prêt... mais soudain, le Barça a décidé de signer Oriol Romeu et tout a été mis en attente. Il était urgent de trouver un autre profil de joueur, et Pablo Torre a été choisi. Reinier n’avait alors plus sa place.
C’est là qu’on débuté deux semaines douloureuses pour le Brésilien. Il se rendait rigoureusement à Valdebebas pour s'entraîner, même si la plupart du temps il le faisait seul. Toucher le ballon avec un entraîneur, faire des exercices physiques... depuis Valdebebas, on souligne que son attitude a été celle d'un "professionnel".
Travaillant en silence et sans se plaindre, mais seul. Une situation difficile à gérer mentalement. Sa priorité pour l'avenir est de rester en Espagne, car il est sur le point d'obtenir la double nationalité, ce qui lui ouvrirait des portes dans le futur. Mais si les semaines passent et que rien ne se concrétise, il acceptera de partir à l'étranger. Quoi qu’il arrive, il sera prêté, c'est une certitude.