Ce jeudi, la deuxième et avant dernier jour du procès impliquant Karim Benzema, Mathieu Valbuena et quatre autres joueurs dans l'histoire de la sextape s'est déroulé.
De la prison avec sursis et 75 000 euros d'amende, montant maximal que les accusés pouvaient risquer dans cette affaire, ce sont les réquisitions qui ont été faites à l'encontre de Karim Benzema par le Procureur ce jeudi en fin d'après-midi. Le Français est celui pour qui la sanction demandée est la plus faible en comparaison avec les quatre autre individus mais tout le même, elle irrite ses avocats.
"En ce qui nous concerne, ces réquisitions sont manifestement très peu fondées en droit. Et sur la peine, on est sur quelque chose d’assez effarant. Tout le long du réquisitoire, on nous a expliqué qu’il ne s’agissait pas de se payer une star. Et bien c’est exactement ce qui a été fait. On ne motive pas sa décision, on ne l’explique pas. On requiert une peine absurde, disproportionnée, qui n’a rien à voir avec le dossier", a indiqué maître Sylvain Cormier.
Les avocats de Karim Benzema contestent estime en effet que Karim Benzema n'est pas jugé comme les autres et ils s'appuient sur les justifications du Procureur pour cela. "Il est porteur d'une image, d'une histoire, d'une notoriété, de toutes ces valeurs", a expliqué ce dernier au moment de demander 10 mois de prison avec sursis pour l'attaquant du Real Madrid.
Pour Me Antoine Vey, avocat de Karim Benzema, son client ne doit pas "être jugé différemment" parce qu'il "est connu" pic.twitter.com/ET7Ky6eQUu
— BFMTV (@BFMTV) October 21, 2021
"C'est une phrase qui est choquante parce qu'il n'y a pas de justice de classe en France. Il y a l'égalité devant la loi et que vous soyez connu ne fait pas que vous soyez jugé différemment. Ce sont un peu des réquisitions d'affichage parce que c'est difficile d'avoir fait 6 ans de procédure pour au final dire qu'il n'y a pas d'élément dans le dossier", a commenté Me Antoine Vey sur BFM TV, l'autre avocat de Benzema.