Francisco, l'entraîneur du Rayo Vallecano, a profité de son passage en salle de presse avant le match face au Real pour parler de Fran García mais aussi et surtout du principal danger adverse, le dénommé Jude Bellingham.
La situation de l'équipe : "Nous sommes enthousiastes, c'est toujours une motivation supplémentaire d'aller au Bernabéu et nous allons nous battre au maximum pour que nos supporters soient fiers de l'équipe."
Plan anti-Bellingham : "Nous parlons tous de lui, non seulement parce qu'il marque des buts, mais aussi parce qu'il est présent dans beaucoup d'espaces, qu'il fait un travail important sur le plan défensif... mais nous n'oublions pas qu'il y aura beaucoup d'autres bons joueurs sur le terrain. Bellingham fera l'objet d'une attention particulière, mais nous garderons également un œil sur les autres, qui sont les meilleurs joueurs du monde."
Sept matchs sans défaite et troisième meilleure équipe à l'extérieur : "Nous devons affronter tout le monde. Nous sommes sur une bonne dynamique, peut-être avec trop de nuls, mais sans défaites. Le fait de rendre visite aux leaders, ainsi qu'à Girona ensuite, est motivant pour tout le monde. Nous savons qui nous sommes et qui nous allons affronter. C'est la réalité des deux équipes. Nous allons nous battre, utiliser nos armes et rendre la tâche difficile à la meilleure équipe du monde."
Fran García, ancien du Rayo et maintenant rival : "C'est un grand joueur et il est là-bas parce qu'il doit l'être. C'est ce que me disent les joueurs qui ont été à ses côtés depuis de nombreuses années. S'il est au Real, c'est qu'il y a une raison. Je lui souhaite le meilleur, mais pas demain. Il a tellement donné au Rayo que nous lui sommes tous reconnaissants. C'est un excellent joueur."
Le onze de départ : "Ce qui est important, c'est que des doutes surgissent chaque semaine. Il y a des joueurs qui demandent à jouer, qui s'entraînent bien et qui profitent des quelques minutes qu'ils ont. C'est important pour la performance de l'équipe. Nous sommes satisfaits de tout le monde, par exemple de Pep, qui n'a pratiquement pas joué et qui est prêt pour quand son tour viendra. L'objectif est que chacun donne le meilleur de lui-même."
Manque de buts des attaquants : "Je ne suis pas du tout inquiet, nous avons toute confiance en eux. Ils ont montré qu'ils étaient des joueurs capables de marquer. Pour le moment, ce sont les joueurs de la deuxième ligne qui marquent. Le jour où l’efficacité sera là, l'équipe fera un nouveau pas en avant. Nous leur faisons confiance, Falcao, Nteka... ils ont la qualité pour marquer des buts."
Places à 50 euros : "Je n'étais pas au courant de la polémique. J'aimerais que nos supporters soient avec nous. L'autre jour, en Copa, je ne sais pas combien ils étaient et c'est très appréciable de les avoir avec nous. Je comprends aussi qu'à ce prix-là, il n'y ait pas beaucoup de gens qui puissent y aller."
Comment faire mal à Madrid : "Savoir profiter des moments forts. Nous devons éviter les défaites et être compétitifs dans les duels. Ainsi que nos armes offensives pour leur faire mal."
Il n'a jamais battu le Real Madrid dans sa carrière : "J'ai hâte de vivre l'expérience de la victoire. Nous partons là-bas avec l'ambition d'obtenir un résultat positif."
Le plus grand danger en face : "Le Real peut vous faire mal dans n'importe quelle situation, même sur le plan tactique. C'est une équipe très complète, c'est pour ça qu'elle en est là. Ils vont regarder ce qu'ils peuvent faire, au Bernabéu, avec leurs supporters, ce sera très exigeant."
L'arbitrage et les vidéos de RMTV : "Je n’ai pas vu, mais ils ne devraient pas les sortir. Tout le monde finira le championnat à la place où il doit être. Personne ne peut se plaindre des arbitres. Et Je ne pense pas que le Real Madrid ait à se plaindre des arbitres, loin de là. Personne ne peut se plaindre de l'arbitrage, ni le Real Madrid, ni nous."