La ligue espagnole de football a déjà communiqué la programmation des cinq prochaines journées du championnat. Et on ne peut pas dire que le Real Madrid a tiré les bonnes cartes.
Javier Tebas l'avait promis et il a tenu parole : il y aura du football espagnol tous les jours à compter de ce 11 juin à 22 heures, coup d'envoi de la reprise à l'occasion du derby entre le FC Séville et le Real Betis. Il faudra néanmoins patienter jusqu'à dimanche (19h30) pour voir l'équipe de Zinédine Zidane en piste.
Ce dimanche, la Liga a par ailleurs dévoilé le programme des journées 30 et 31 du championnat et aujourd'hui celui de la journée 32, complétant ainsi la programmation des journées 28 (cette semaine) et 29 (en milieu de semaine prochaine). En dehors du fait que les rencontres s'enchaînent sans répit, un élément frappe : les inégalités du temps de récupération entre chaque rencontre. Car oui, étirer une journée de championnat sur 4 jours crée inévitablement d'importantes disparités.
Et malheureusement, le Real Madrid n'est pas le mieux loti dans cette histoire. Au contraire, il est le club le plus lésé du championnat... surtout vis-à-vis du FC Barcelone, avec qui la lutte pour le titre s'annonce acharnée jusqu'au bout. En effet, en l'espace de cinq journées, Zidane et ses hommes accumuleront au total 74,5 heures de repos en moins par rapport à leurs adversaires... quand le Barça aura eu 11,5 heures de repos en plus par rapport à ses propres adversaires.
Pour arriver à cette conclusion, Manu Carrasco a tout bonnement additionné l'écart du temps de récupération entre deux adversaires. Par exemple, le Real aura 45,5 heures de récupération en moins que Valence (qui joue vendredi), 2,5 heures de récupération en moins par rapport à la Real Sociedad et 50,5 heures de moins que Majorque avant que les deux clubs ne s'affrontent. L'entité madrilène aura en revanche 24 heures de repos en plus par rapport à l'Espanyol Barcelone. L'addition de tout ça donne un déficit de 74,5 heures pour les Madrilènes et c'est une donnée qui pourrait avoir son importance dans des conditions aussi rudes et particulières.