La police espagnole enquête toujours sur la banderole et le mannequin de Vinicius qui sont apparus suspendus à un pont sur une route de Madrid avant le derby.
Avant le quart de finale de la Coupe Real Madrid-Atletico, un mannequin de Vinicius est apparu accroché sur une route de Madrid. Il portait le maillot du joueur du Real Madrid et il y avait également une bannière sur laquelle on pouvait lire "Madrid déteste le Real", l'un des slogans du Frente Atlético.
La police enquête depuis un certain temps sur cet incident et se rapproche du ou des auteurs de cet acte. Comme le rapporte "El Larguero", émission de la Cadena SER, la préfecture de police de Madrid aurait bien avancé et aurait maintenant en sa possession des empreintes digitales et des traces ADN de plusieurs personnes qui sont apparues sur le site. En outre, selon "Caso Abierto", la provenance du mannequin a également été retrouvée.
🚨👀 @ElLarguero accede a novedades sobre el caso Vinícius 📂
🚔👮 La Policía tiene rastros genéticos para averiguar la identidad de los autores de la pancarta y el muñeco de Vinícius
▪️ Hay personas identificadas
▪️ Grupo en torno a 6 personas
📻 Nos lo cuenta @alfojea pic.twitter.com/fXEXZP5ozT
— El Larguero (@ellarguero) February 1, 2023
Les forces de sécurité en charge de l'affaire disposent également des images des caméras de surveillance de la route. Ils ont identifié les véhicules suspects et leurs plaques d'immatriculation respectives. Au total, environ six personnes pourraient avoir été impliquées dans les événements.
4000€ d'amende
Caso Abierto va plus loin et affirme que la police a également identifié l'origine de la poupée qui est apparue suspendue. Il a été acheté en ligne et ils recherchent maintenant le magasin spécifique où il aurait pu être acheté afin de découvrir qui a effectué l'achat.
L'association Anti-violence, qui s'est récemment réunie pour aborder ces événements, a prévenu que les enquêtes allaient se poursuivre "afin de rassembler davantage de preuves et de proposer des sanctions". En raison de la gravité des faits, la sanction pourrait être une "amende de 4000 euros et une interdiction d'accès aux enceintes sportives pour une durée d'un an pour chacune des personnes identifiées", a indiqué l’association dans un communiqué.