Le 9 avril prochain, le Real Madrid recevra Manchester City au Bernabéu. Pour ce match capital, Carlo Ancelotti dispose de trois grandes options tactiques.
Pendant plusieurs mois cette saison, le Real Madrid a disputé des matchs pratiquement tous les trois jours. 13 rencontres entre janvier et février, par exemple. Le calendrier leur permis de faire une pause actuellement avec la trêve nationale, à laquelle participent 14 joueurs de l'équipe première.
À leur retour, le Real recevra l’Athletic Club le dimanche 31 et ne jouera plus jusqu'au 9 avril, lorsqu'ils affronteront Manchester City au Santiago Bernabéu, en quart de finale aller de la Ligue des champions. L'arrêt du championnat avec la finale de la Copa entre Majorque et l'Athletic (samedi 6 avril) donne à Ancelotti une marge de plus d'une semaine pour planifier le premier des deux duels contre les champions d'Europe en titre. Un duel aux allures de finale anticipée pour lequel Carlo dispose de plusieurs options tactiques pour tenter d’arriver à Manchester pour disputer la manche retour (17 avril) avec un bon résultat en poche.
Le match aller de la saison dernière est un bon exemple à suivre. Les Merengues étaient les meilleurs à domicile et méritaient de gagner, mais les deux équipes e sont finalement quittées sur un nul avec des buts de Vinicius et De Bruyne. À l'Etihad, City a écrasé son rival en marquant quatre buts. Les hommes d’Ancelotti n'ont jamais été dans le coup, même s'ils auraient pu ouvrir le score lorsque le tir de Kroos s'est écrasé sur la barre transversale.
Ce match a mis en évidence une chose, les Madrilènes doivent être plus puissants à l’intérieur du jeu, là où le City de Guardiola dispose de plus de joueurs. Ancelotti ne faisait pas confiance à Tchouameni à l'époque et a opté pour Kroos comme seul milieu de terrain pour la dernière ligne droite de la saison, avec Modric et Valverde devant.
Cette année, la formation la plus probable d’Ancelotti contre les Mancuniens comprendra donc quatre milieux de terrain, comme il le fait depuis le début de la saison : Tchouaméni (ou Camavinga) aux côtés de Kroos dans un double pivot, avec Valverde et Bellingham devant eux. L’Italien pourrait également décider de placer Tchouaméni seul au milieu de terrain avec Bellingham en pointe du losange, une position dans laquelle il a marqué une bonne partie de ses 20 buts cette saison.
Dans l'une ou l'autre de ces deux situations, l'attaque serait entre les mains de Vinicius et de Rodrygo. La présence du premier est incontestée, celle du second commence à être discutée, puisqu'il n'a marqué que trois buts depuis le début de l'année. Mais Ancelotti ne lui a pas retiré sa confiance en attendant qu'il retrouve le chemin des filets.
Si le technicien décide de titulariser Rodrygo, deux autres possibilités s'offrent à lui pour modifier la formation. La première serait de revenir au 4-3-3 classique avec lequel le Real a évolué jusqu'à ce qu'il change cette disposition cette saison pour mettre Bellingham dans les meilleurs conditions.
L'autre formule possible est un 4-2-3-1 qui permet à l'équipe d'être plus compacte au milieu, avec un double pivot et un meneur de jeu qui, dans ce cas, serait Brahim, laissant à Bellingham le rôle de faux neuf avec des options pour reculer et permettre à l'Espagnol de se déplacer à droite, son poste de prédilection. C'est de là qu'il a marqué son plus beau but de la saison contre Leipzig.
Les trois options d'Ancelotti
Quatre milieux de terrain et deux attaquants : le 4-4-2 qui a si bien réussi aux Madrilènes cette saison, une formation avec laquelle ils n'ont perdu qu'un seul match sur 29 en Liga. La disposition initiale serait une ligne de quatre pour mieux équilibrer les flancs, mais il est possible de former un losange pour donner à Bellingham plus de possibilités d'entrer dans la surface de réparation.
Un retour au classique : un 4-3-3 classique que les Madrilènes connaissent parfaitement et qui ramène Vinicius dans sa zone d'origine, l'aile, bien qu'il se soit senti à l'aise ces derniers temps dans une position de pur finisseur. Sur le papier, ça pourrait fonctionner, mais l'expérience contre Leipzig au Bernabeu soulève de nombreux doutes.
Brahim milieu offensif et Bellingham devant : un 4-2-3-1 déjà vu cette saison, une formation qui permet à l'équipe de se replier rapidement au milieu, ce qui l'empêche d'être facilement divisée. Ce qui n'est pas négligeable face à City, spécialiste du jeu à l'intérieur. Brahim Diaz prendrait alors la place de Rodrygo Goes dans le onze.