Mourinho : "Je suis le coach dont les médias parlent le plus au monde"

José Mourinho a accordé une interview au Times. Le Portugais, récemment remercié par le club de Tottenham, se livre sur de nombreux sujets.

Sa popularité : "Les gens pensent que je ne suis pas humble, mais je vends beaucoup. Je suis le coach sur lequel on écrit le plus d’articles au monde. On ne me regarde pas du même oeil que les autres."

Son job de consultant (ndlr : il va couvrir l'Euro cet été pour The Sun) : "J'aime être un analyste dans les médias parce que j'ai le sentiment de pouvoir faire la différence. Je ne cherche pas d'audimat, ce n'est pas mon travail, les autres doivent aller dans une certaine direction ou être extrêmes et agressifs pour se faire un nom. J'y vais avec deux perspectives. La première est pour moi, puisque je ne travaille pas, je suis en vacances et je connais des gens. La seconde est de rendre service au football, je dis ce que je vois sans avoir d’obligation."

Chelsea ou Real Madrid ? "J'ai beaucoup de respect pour les clubs où je suis passé. Si l'un de mes anciens clubs joue, je serai de son côté parce que j'ai des liens avec les gens et les fans. Si le Real Madrid joue contre une équipe qui ne signifie rien pour moi, je suis pour le Real. S’ils jouent contre Chelsea, comme en demi-finale cette année ? Je serais du côté de mes amis. Y a-t-il les mêmes personnes que lorsque j'y étais ? Le même président ? Le même propriétaire ? Si un jour je devais retourner en Italie pour entraîner un rival de l'Inter, je n'y réfléchirais pas à deux fois. J'ai cette façon professionnelle de voir les choses et cela me semble juste."

Harry Kane : "La façon dont Kane joue maintenant, les mouvements qu'il fait… Quand est-ce que j’ai eu un attaquant qui sait faire ça ? Benzema. Parce que Drogba n'était pas ça, Ibrahimovic n'était pas ça, Lukaku n'était pas ça non plus…"

Les pays où il n’a jamais entraîné : "En Allemagne et en France, vous savez que si vous allez dans le club majeur, votre destin s’écrit immédiatement. En Angleterre, c'est la compétition au plus haut niveau. C'est ça qui m'a attiré. Tout est question de pression. Je la recherche et je choisirais toujours la pression. Parfois cette pression devient déséquilibrée, ou disproportionnée, mais je refuse le contraire ! Je refuse d'aller dans un pays où la pression n'existe pas."

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