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Pellegrini : "Ça m’a fait beaucoup de mal de perdre cette Liga avec le Real Madrid"

Punto
Publié le 8 décembre 2023
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Getty Images
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L’entraîneur du Real Betis, Manuel Pellegrini, s’est exprimé en salle de presse avant de recevoir le Real Madrid au Benito Villamarín (samedi, 16h15).

Comment se porte le Betis ?
Nous avons perdu un match sur les 16 derniers. Beaucoup d'équipes ont souffert en Copa, c'est quelque chose qui arrive. Mais si nous faisons le bilan, je ne pense pas que nous traversions une mauvaise passe, je considère que l'équipe est très solide.

Voulez-vous aller plus loin ?
La prochaine étape pour le Betis dépend de la situation économique du club. Ces dernières années, nous avons à peine réussi à recruter. Quand il y aura de la stabilité, nous pourrons avoir une équipe plus compétitive. Mais cette équipe n'a pas de plafond, nous rivalisons avec n'importe qui et nous avons gagné une Copa del Rey. Ce qui a été fait au cours des quatre dernières années mérite de la reconnaissance.

Ce sera difficile de faire un saut qualitatif si l'aspect économique ne change pas ?
Le budget et l'arrivée de joueurs de haut niveau aident beaucoup, mais ils ne garantissent pas le succès. J'apprécie beaucoup ce qui a été fait ici, avec le manque de ressources économiques, tant au niveau de la gestion sportive, du conseil d'administration, de l'équipe d'entraîneurs que des joueurs. Je n'aime pas comparer, la réalité est ce qu'elle est et c'est avec elle que nous devons travailler. J'aimerais qu'il y ait plus d'argent. Mais l'équipe réagit parfois mieux que lorsque plus d'argent a été investi les années d'avant.

Et de nouveaux rivaux apparaissent dans la lutte pour les premières places, comme Gérone.
Gérone n'était pas attendu. Il y a trois places en Ligue des champions qui sont presque toujours occupées. Ce sera très difficile. Ce n'est pas une obligation, loin de là, mais une ambition. Nous voulons essayer, mais nous ne pouvons pas dire que c’est un échec si nous ne nous qualifions pas pour la Ligue des champions.

Craignez-vous le départ d'un joueur important lors du mercato d’hiver ?
Chaque fois que nous affaiblissons l'équipe, nos chances de progresser diminuent. Il faut avoir le potentiel pour pouvoir remplacer le joueur qui part. Les années précédentes, les joueurs qui arrivaient réussissaient bien. Si quelqu'un part en janvier, j'espère que non, si le club n'a pas l'argent, il ne sera pas remplacé. Un autre nom arrivera, mais pas un remplaçant. Le mérite de l'équipe est d'avoir su surmonter cette contrainte financière.

La blessure de Fekir affecte l’équipe ?
Il est difficile de nier que la blessure de Fekir peut affecter un groupe. C'est le meilleur joueur que nous avions, la star, et il est absent depuis un an. Mais c'est le mérite de ce groupe, qui a su répondre présent quand il y avait beaucoup de blessés. C'est le reflet d'une performance collective importante.

L'exploit a été de faire signer Isco.
L'arrivée d'Isco était importante car Canales est parti et Fekir était blessé. Nous avions besoin d'une personne capable de nous apporter du football. J'ai eu la chance de rencontrer et signer Isco quand il était à Malaga. J'ai ensuite voulu l'emmener à Manchester City, mais il voulait aller au Real Madrid. Il voulait relever un défi important dans le football, en dehors de l'aspect financier. En discutant avec lui, j'ai pensé qu'il était la bonne personne et il l'a confirmé par un engagement impressionnant.

Lui voyez-vous des limites ?
Lorsqu'il est arrivé à Malaga, c'était un joueur différent. Le fait d'avoir joué tant d'années à Madrid et avec tant de joueurs de ce niveau l'a fait beaucoup progresser. Aujourd'hui, à 31 ans, il n'a aucun problème à être le Isco qui a dix ans d'expérience dans sa carrière. Il ajoute le côté technique au côté physique avec toutes les courses qu'il fait à chaque match. Ses stats sont spectaculaires.

A-t-il le niveau pour jouer à Madrid ou au Barça ?
Bien sûr qu'il a le niveau pour le faire. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'avec ce niveau, il jouerait pour ces équipes. Isco l'a prouvé pendant de nombreuses années au Real Madrid.

Le Real Madrid demain, comment abordez-vous le match ?
Contre les équipes fortes, il est important d'avoir la personnalité nécessaire pour ne pas changer notre façon de jouer. Nous cherchons toujours à jouer. L'objectif est d'avoir de la régularité pour essayer de se qualifier pour l'Europe.

Vous n'avez jamais dit de mal du Real Madrid.
Je ne peux pas dire de mal du Real parce qu'il n'y a rien à regretter. Coacher ce club est déjà un énorme succès. Nous avons fait une saison à 96 points, même si nous ne sommes pas allés très loin en Copa et en Ligue des champions. Quand j’étais à Madrid, il y a eu des divergences de vue sur ce qu'est le travail d'un entraîneur avec un conseil d'administration. Sans me disputer, j'accepte les différences d'opinion. Le président a une façon de penser sur ce que sont et ce que doivent faire les entraîneurs et j'ai eu un différend avec lui au début de la saison. J'ai même proposé de partir à ce moment-là. Ça ne s'est pas produit. La saison s'est écoulée et j'ai su que je ne resterai pas, que je gagne le titre ou non. J'aurais aimé rester quelques années de plus. Mais je l'ai toujours dit, ça a été compensé par Malaga et ça a été inoubliable pour toute l'affection qu'ils avaient pour moi et pour avoir fait le meilleur Malaga de l'histoire. S'il y a un différend avec le président, c'est l'entraîneur qui part. Je n'ai aucun problème avec Florentino Pérez.

Vous avez dit un jour que vous ne l'aviez pas connu.
Je ne l'ai pas connu parce que j'ai rencontré Florentino pour un déjeuner une fois, quand j'ai signé. Il m'a posé des questions en personne, rien sur l'équipe. Puis il m'a envoyé un ordre indiquant que deux joueurs quittaient l'équipe et que deux joueurs importants arrivaient. J'en ai discuté avec Valdano et je ne lui ai plus jamais parlé. Ce sont des façons de penser différentes et c'est lui le président. Si un entraîneur perd son autorité auprès du conseil d'administration, le lendemain, les joueurs vous tournent le dos.

Pensez-vous que la défaite en Copa del Rey contre Alcorcón a été l’unes des causes de votre départ ?
Perdre à Madrid contre Alcorcón n'était pas prévisible. Nous avons eu beaucoup d'occasions, mais peu importe ce qui s'est passé. C'est arrivé à tous les entraîneurs du Real Madrid, la Copa est spéciale et il y a beaucoup de motivation chez les autres équipes. Ça m'est également arrivé avec Villarreal, lorsque nous avons perdu contre Poli Ejido. Tout peut arriver. Je pense qu'après Alcorcón, l'équipe a réalisé l'une des meilleures saison de l'histoire du Real Madrid. Ça m'est arrivé, l'important était de savoir l'assimiler. J'aurais aimé ne pas vivre ça. J'ai commencé ma carrière d'entraîneur en étant relégué, mais j'ai aussi beaucoup appris.

En avez-vous tiré beaucoup d'enseignements ?
On apprend beaucoup des choses négatives. Je n'ai pas besoin de l'expliquer moi-même. Après Alcorcón, chacun l'a vécu comme il l'entendait. Ça fait partie de la carrière, ne pas se laisser abattre dans les moments difficiles, c'est ce qui m'a fait progresser.

Et puis il y a eu Mourinho...
Je ne me compare pas à lui. Nous sommes deux entraîneurs différents, nous avons peut-être eu une relation différente avec le président. Il n'y a pas de comparaison à faire et ça ne m'intéresse pas. Je n'y ai même pas pensé.

Changeriez-vous quelque chose à cette saison à Madrid ?
Oui, aussi bien à Villarreal, où j'ai eu des problèmes avec Riquelme, qu'à Madrid. J'aurais peut-être pu essayer de me rapprocher de Florentino Pérez, essayer de lui parler avant que les problèmes n'arrivent. Ensuite, je suis resté un peu en retrait pour le convaincre qu'il y avait un manque de joueurs, ce qui a été la base de leur succès ensuite. Le Real a changé grâce à Isco, Modric, Kroos.... Des joueurs doués techniquement. Nous avions neuf attaquants. Mais ça n'a pas été fait. Et bien sûr, j'en suis aussi responsable. Ces erreurs ont des conséquences plus importantes, peut-être que si j'étais resté à Madrid, j'aurais manqué le temps passé à Malaga. J'aurais aimé rester plus longtemps au Real Madrid, mais pas si j'avais dû perdre mon temps à Malaga. Je vis pour les défis.

Vous avez manqué plusieurs titres.
Je crois que j'ai douze titres, j'aurais aimé en avoir plus. Mais ce que j'apprécie le plus dans ma carrière, c'est d'avoir tiré le meilleur parti de tous les clubs où j'ai joué. Nous avons réalisé la meilleure saison de l'histoire dans plusieurs clubs et c'est quelque chose. Cela vaut autant qu'un titre. Bien sûr, j'aurais aimé remporter la Ligue des champions.

Y a-t-il des titres qui vous ont échappé ?
Le titre qui m'a échappé est celui de la Liga avec le Real Madrid. Cristiano Ronaldo a été blessé pendant trois mois et Barcelone nous a battus 1-0 grâce à un superbe but à la 81e minute, marqué du pied gauche dans la lucarne. Sans cette défaite, nous aurions été champions. L'équipe avait surmonté beaucoup de choses, c'était une équipe déséquilibrée. Et c'était le meilleur Barcelone de l'histoire. Cela m'a fait beaucoup de mal de ne pas gagner ce titre.

Son élégance est similaire à celle de Carlo Ancelotti.
À mon avis, Ancelotti possède toutes les qualités qu'un grand entraîneur doit avoir. Il a gagné la Ligue des champions et la Liga, les joueurs ne se plaignent jamais de lui. Cependant, dans cette profession, il y a une phrase qui reflète ce que nous sommes : on est engagé pour être bon et on est renvoyé pour être mauvais. Et vous êtes aussi évalués par des amateurs qui n'ont aucune idée de ce qu'est la profession.

Parfois, on a l'impression que ceux qui haussent le ton plus souvent obtiennent plus de reconnaissance que vous ou Ancelotti.
Je ne vais pas être meilleur ou moins bon parce que j'ai plus de reconnaissance. Je ne demande pas plus. Plus d'importance ou de reconnaissance ne fera pas de moi une meilleure personne. Je suis heureux de recevoir des récompenses, mais je ne vis pas de ça. Cela ne fera pas de moi une meilleure personne ou un meilleur entraîneur.

Et comment trouvez-vous ce Real Madrid ?
Comme une équipe très solide, avec une très bonne qualité technique et des joueurs comme Bellingham et Vinicius qui apportent un niveau spectaculaire. Ils n'ont pas eu de chance avec Courtois et Militao, tout comme nous avec les blessures. Ils ont des exigences très élevées, ils doivent tout gagner et ils le montrent avec l'excellent leadership de Carlo Ancelotti.

Vous voyez-vous toujours comme un possible sélectionneur de votre pays à l'avenir ?
J'ai toujours été fier d'être chilien. Ce sentiment sera toujours présent. J'aime beaucoup l'Italie et l'Espagne. Je n'aime pas le métier de sélectionneur, j'aime être sur le terrain au quotidien pour générer de l'adrénaline. Et je ne me sens pas capable d'aller monter un projet pour qualifier le Chili pour une Coupe du Monde. S'ils ont un projet et qu'ils pensent pouvoir compter sur ma présence, je serais heureux d'y aller si, à ce moment-là, je n'ai pas de club avec lequel m'entraîner.

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